20 février 2008
Sur le départ...
vite vite vite, quelle file cette semaine ! encore 3 jours avant le départ... Mais déjà, je voyage, en relisant H. Ridder Haggard, "Elle qui-doit-être-obéie". J'ai hâte d'être sur le Nil, en train de siroter une spécialité locale en poursuivant ce cycle d'aventure et de fantastique magistral. On en connait surtout "les mines du roi Salomon" et "Elle et Allan Quaterman", mais je conseille vivement à tout le monde de se plonger dans les premiers volets, "Elle et la source de feu", "le retour d'Elle" et "la fille de la sagesse"...
19 février 2008
Autosatisfaction
Oh que cette semaine, ultime marathon avant les vacances et le soleil égyptien, commence bien !
il n'est que minuit quinze et après deux semaines de prises de tête et de tatônnements, je viens de boucler le premier chapitre de mon prochain roman. Bien sûr, c'est un premier jet, mais il est venu tout seul, fluide, évident, ce soir, signe que je suis sur la bonne voie. J'ai désormais mon accroche, ma tonalité, et mon narrateur.
à présent, vogue la caraque !
ou, comme dirait mon petit frère : c'est (re)parti mon kiki.
(moralité : rien ne vaut un chouette weekend avec des gens bien pour se remettre d'aplomb, et j'ai toujours tort de jouer les tortues quand ça ne va pas).
il n'est que minuit quinze et après deux semaines de prises de tête et de tatônnements, je viens de boucler le premier chapitre de mon prochain roman. Bien sûr, c'est un premier jet, mais il est venu tout seul, fluide, évident, ce soir, signe que je suis sur la bonne voie. J'ai désormais mon accroche, ma tonalité, et mon narrateur.
à présent, vogue la caraque !
ou, comme dirait mon petit frère : c'est (re)parti mon kiki.
(moralité : rien ne vaut un chouette weekend avec des gens bien pour se remettre d'aplomb, et j'ai toujours tort de jouer les tortues quand ça ne va pas).
17 février 2008
QUI VEUT LE PROGRAMME ?
Après un samedi très réussi au festival ZONE FRANCHE de Bagneux, qui s'est achevé par le concert des Naheulbeuk auquel j'avoue n'avoir rien compris (désolée Johnny, je t'aime beaucoup et j'écoute les sketches depuis des ans et des ans, mais là je devais être out, je suis restée complètement hermétique)...
Après un dimanche ressourçant à la salle Pleyel où se jouait du Malher et la 5è symphonie de Brüchner (ah ce dernier mouvement, ça claque !)...
je prépare ma valoche. Samedi prochain : pfttttt ! je m'envole pour Louxor et une remontée du Nil. A moi, Abu Simbel !
je reviendrai pour le salon du livre de Paris, sur le stand des éd. Nestiveqnen, en forme et pleine de nouveaux projets c'est certain : stand U17
Vendredi 14 mars de 16h à 17h
Samedi 15 mars de 17h à 18h
Dimanche 16 mars de 14h à 15h
Après un dimanche ressourçant à la salle Pleyel où se jouait du Malher et la 5è symphonie de Brüchner (ah ce dernier mouvement, ça claque !)...
je prépare ma valoche. Samedi prochain : pfttttt ! je m'envole pour Louxor et une remontée du Nil. A moi, Abu Simbel !
je reviendrai pour le salon du livre de Paris, sur le stand des éd. Nestiveqnen, en forme et pleine de nouveaux projets c'est certain : stand U17
Vendredi 14 mars de 16h à 17h
Samedi 15 mars de 17h à 18h
Dimanche 16 mars de 14h à 15h
11 février 2008
Dédicace 16 février : Festival ZONE FRANCHE à Bagneux
14h - 19h
plus d'infos ICI
SALLE DES FETES LEO FERRE
Parking gratuit
En voiture : à partir de la Porte d'Orléans, prendre l'avenue Aristide Briand (nationale 20), tourner à droite dans la rue des Meuniers puis 1ère à gauche rue Charles Michels RER B : arrêt Bagneux
Transports en commun :
RER B : arrêt Bagneux
188 (de la Porte d'Orléans) : arrêt Pasteur-Meuniers (jusqu'à 21h)
07 février 2008
Melville, suite...
Vraiment, quel texte ! (extrait)
Ses trois pirogues défoncées autour de lui, les avirons et les hommes pris dans les remous, un capitaine, arrachant à sa proue brisée le couteau à trancher la ligne, avait bondi vers la baleine, et dans un corps à corps digne de l’Arkansas sur son
adversaire, cherchait aveuglément à atteindre, avec une lame de six pouces, sa vie enfouie à une toise de profondeur. Achab fut ce capitaine. Et c’est alors que, glissant soudain sous lui la faucille de sa mâchoire, Moby Dick avait moissonné la jambe d’Achab, comme le faucheur une feuille d’herbe dans les champs. Aucun Turc enturbanné, aucun mercenaire vénitien ou malais, n’aurait pu le frapper avec une plus apparente malice.
On ne peut guère douter que ce fut à partir de cette rencontre, presque fatale, qu’Achab ait nourri envers la baleine une fureur vengeresse. Sa frénésie maladive s’accrût encore du fait qu’il l’identifiait non seulement à toutes ses douleurs physiques mais
encore à toutes ses révoltes de l’esprit. La Baleine blanche nageait devant lui, obsédante incarnation de ces puissances néfastes dont certaines natures profondes se sentent dévorées jusqu’à ce qu’elles ne leur laissent pour vivre qu’un demi-cœur et un demi-poumon. Devant ce mal spirituel originel auquel les chrétiens modernes reconnaissent la possession de la moitié des mondes et dont les anciens ophites avaient fait une idole à laquelle ils rendaient un culte... Achab ne s’inclinait pas comme eux pour l’adorer mais, dans son délire, l’esprit du mal prenait corps dans la Baleine blanche tant haïe et, infirme, il se mesurait à elle. Tout ce qui incline à la folie, tout ce qui torture, tout ce quiremue la vase, toute vérité entachée de venin, tout ce qui fissure les nerfs et encroûte le cerveau, toute intervention démoniaque subtile dans la vie et dans la pensée, tout le mal, pour le dément Achab, c’était l’être visible de Moby Dick à qui l’on pouvait livrer un tangible combat. Sur la bosse blanche de la baleine, il accumulait la révolte et la haine universelles éprouvées par l’humanité depuis Adam et il chargeait le mortier de sa poitrine du brûlant explosif de son cœur.
ET AVEC LE PARAGRAPHE SUIVANT, JE JUBILE, J'APPLAUDIS, JE DEFAILLE :
Il est peu probable que cette obsession ait brusquement germé en lui lors de son amputation ; à ce moment-là, se jetant sur le monstre, le couteau à la main, il avait seulement donné libre cours à une impulsion passionnée de haine charnelle et,
lorsqu’il fut déchiré, il ne ressentit vraisemblablement que l’agonie de cette lacération, mais rien de plus. Mais, lorsqu’il fallut, à cause de cela, prendre la route du retour et que, pendant de longs mois faits de longues semaines et de longs jours, Achab se trouva étendu, côte à côte, avec son angoisse dans un même hamac, lorsqu’il fallut doubler en plein hiver le cap hurlant et lugubre de Patagonie, ce fut alors que son corps en lambeaux et son âme poignardée se mirent à saigner l’un dans l’autre et cette osmose le rendit fou. Ce fut alors seulement, lors de ce voyage de retour, après ce combat, qu’il devint la proie de sa monomanie, et par moments sa folie devenait furieuse. Bien que mutilé, une telle force vitale couvait dans sa poitrine égyptienne qu’elle s’amplifiait de son délire et ses seconds durent le ligoter dans son hamac. La berceuse démente des tempêtes le balançait dans sa camisole de force.
ON SE SENT PETITS PETITS, PAS VRAI ?
Ses trois pirogues défoncées autour de lui, les avirons et les hommes pris dans les remous, un capitaine, arrachant à sa proue brisée le couteau à trancher la ligne, avait bondi vers la baleine, et dans un corps à corps digne de l’Arkansas sur son
adversaire, cherchait aveuglément à atteindre, avec une lame de six pouces, sa vie enfouie à une toise de profondeur. Achab fut ce capitaine. Et c’est alors que, glissant soudain sous lui la faucille de sa mâchoire, Moby Dick avait moissonné la jambe d’Achab, comme le faucheur une feuille d’herbe dans les champs. Aucun Turc enturbanné, aucun mercenaire vénitien ou malais, n’aurait pu le frapper avec une plus apparente malice.
On ne peut guère douter que ce fut à partir de cette rencontre, presque fatale, qu’Achab ait nourri envers la baleine une fureur vengeresse. Sa frénésie maladive s’accrût encore du fait qu’il l’identifiait non seulement à toutes ses douleurs physiques mais
encore à toutes ses révoltes de l’esprit. La Baleine blanche nageait devant lui, obsédante incarnation de ces puissances néfastes dont certaines natures profondes se sentent dévorées jusqu’à ce qu’elles ne leur laissent pour vivre qu’un demi-cœur et un demi-poumon. Devant ce mal spirituel originel auquel les chrétiens modernes reconnaissent la possession de la moitié des mondes et dont les anciens ophites avaient fait une idole à laquelle ils rendaient un culte... Achab ne s’inclinait pas comme eux pour l’adorer mais, dans son délire, l’esprit du mal prenait corps dans la Baleine blanche tant haïe et, infirme, il se mesurait à elle. Tout ce qui incline à la folie, tout ce qui torture, tout ce quiremue la vase, toute vérité entachée de venin, tout ce qui fissure les nerfs et encroûte le cerveau, toute intervention démoniaque subtile dans la vie et dans la pensée, tout le mal, pour le dément Achab, c’était l’être visible de Moby Dick à qui l’on pouvait livrer un tangible combat. Sur la bosse blanche de la baleine, il accumulait la révolte et la haine universelles éprouvées par l’humanité depuis Adam et il chargeait le mortier de sa poitrine du brûlant explosif de son cœur.
ET AVEC LE PARAGRAPHE SUIVANT, JE JUBILE, J'APPLAUDIS, JE DEFAILLE :
Il est peu probable que cette obsession ait brusquement germé en lui lors de son amputation ; à ce moment-là, se jetant sur le monstre, le couteau à la main, il avait seulement donné libre cours à une impulsion passionnée de haine charnelle et,
lorsqu’il fut déchiré, il ne ressentit vraisemblablement que l’agonie de cette lacération, mais rien de plus. Mais, lorsqu’il fallut, à cause de cela, prendre la route du retour et que, pendant de longs mois faits de longues semaines et de longs jours, Achab se trouva étendu, côte à côte, avec son angoisse dans un même hamac, lorsqu’il fallut doubler en plein hiver le cap hurlant et lugubre de Patagonie, ce fut alors que son corps en lambeaux et son âme poignardée se mirent à saigner l’un dans l’autre et cette osmose le rendit fou. Ce fut alors seulement, lors de ce voyage de retour, après ce combat, qu’il devint la proie de sa monomanie, et par moments sa folie devenait furieuse. Bien que mutilé, une telle force vitale couvait dans sa poitrine égyptienne qu’elle s’amplifiait de son délire et ses seconds durent le ligoter dans son hamac. La berceuse démente des tempêtes le balançait dans sa camisole de force.
ON SE SENT PETITS PETITS, PAS VRAI ?
Melville, suite...
Vraiment, quel texte : (extrait)
La Baleine blanche na-
geait devant lui, obsédante incarnation de ces puissances néfas-
tes dont certaines natures profondes se sentent dévorées jusqu’à
ce qu’elles ne leur laissent pour vivre qu’un demi-cœur et un
demi-poumon. Devant ce mal spirituel originel auquel les chré-
tiens modernes reconnaissent la possession de la moitié des
mondes et dont les anciens ophites avaient fait une idole à la-
quelle ils rendaient un culte... Achab ne s’inclinait pas comme
eux pour l’adorer mais, dans son délire, l’esprit du mal prenait
corps dans la Baleine blanche tant haïe et, infirme, il se mesu-
rait à elle. Tout ce qui incline à la folie, tout ce qui torture, tout
ce qui remue la vase, toute vérité entachée de venin, tout ce qui
fissure les nerfs et encroûte le cerveau, toute intervention dé-
moniaque subtile dans la vie et dans la pensée, tout le mal, pour
le dément Achab, c’était l’être visible de Moby Dick à qui l’on
pouvait livrer un tangible combat. Sur la bosse blanche de la
baleine, il accumulait la révolte et la haine universelles éprou-
vées par l’humanité depuis Adam et il chargeait le mortier de sa
poitrine du brûlant explosif de son cœur.
Ses trois pirogues défoncées autour de lui, les avirons et les
hommes pris dans les remous, un capitaine, arrachant à sa
proue brisée le couteau à trancher la ligne, avait bondi vers la
baleine, et dans un corps à corps digne de l’Arkansas sur son
adversaire, cherchait aveuglément à atteindre, avec une lame de
six pouces, sa vie enfouie à une toise de profondeur. Achab fut
ce capitaine. Et c’est alors que, glissant soudain sous lui la fau-
cille de sa mâchoire, Moby Dick avait moissonné la jambe
d’Achab, comme le faucheur une feuille d’herbe dans les
champs. Aucun Turc enturbanné, aucun mercenaire vénitien ou
malais, n’aurait pu le frapper avec une plus apparente malice.
On ne peut guère douter que ce fut à partir de cette rencontre,
presque fatale, qu’Achab ait nourri envers la baleine une fureur
vengeresse. Sa frénésie maladive s’accrût encore du fait qu’il
Il est peu probable que cette obsession ait brusquement
germé en lui lors de son amputation ; à ce moment-là, se jetant
sur le monstre, le couteau à la main, il avait seulement donné
libre cours à une impulsion passionnée de haine charnelle et,
lorsqu’il fut déchiré, il ne ressentit vraisemblablement que
l’agonie de cette lacération, mais rien de plus. Mais, lorsqu’il
fallut, à cause de cela, prendre la route du retour et que, pen-
dant de longs mois faits de longues semaines et de longs jours,
Achab se trouva étendu, côte à côte, avec son angoisse dans un
même hamac, lorsqu’il fallut doubler en plein hiver le cap hur-
lant et lugubre de Patagonie, ce fut alors que son corps en lam-
beaux et son âme poignardée se mirent à saigner l’un dans
l’autre et cette osmose le rendit fou. Ce fut alors seulement, lors
de ce voyage de retour, après ce combat, qu’il devint la proie de
sa monomanie, et par moments sa folie devenait furieuse. Bien que mutilé, une telle force vitale couvait dans sa poitrine égyp-
tienne qu’elle s’amplifiait de son délire et ses seconds durent le
ligoter dans son hamac. La berceuse démente des tempêtes le
balançait dans sa camisole de force.
La Baleine blanche na-
geait devant lui, obsédante incarnation de ces puissances néfas-
tes dont certaines natures profondes se sentent dévorées jusqu’à
ce qu’elles ne leur laissent pour vivre qu’un demi-cœur et un
demi-poumon. Devant ce mal spirituel originel auquel les chré-
tiens modernes reconnaissent la possession de la moitié des
mondes et dont les anciens ophites avaient fait une idole à la-
quelle ils rendaient un culte... Achab ne s’inclinait pas comme
eux pour l’adorer mais, dans son délire, l’esprit du mal prenait
corps dans la Baleine blanche tant haïe et, infirme, il se mesu-
rait à elle. Tout ce qui incline à la folie, tout ce qui torture, tout
ce qui remue la vase, toute vérité entachée de venin, tout ce qui
fissure les nerfs et encroûte le cerveau, toute intervention dé-
moniaque subtile dans la vie et dans la pensée, tout le mal, pour
le dément Achab, c’était l’être visible de Moby Dick à qui l’on
pouvait livrer un tangible combat. Sur la bosse blanche de la
baleine, il accumulait la révolte et la haine universelles éprou-
vées par l’humanité depuis Adam et il chargeait le mortier de sa
poitrine du brûlant explosif de son cœur.
Ses trois pirogues défoncées autour de lui, les avirons et les
hommes pris dans les remous, un capitaine, arrachant à sa
proue brisée le couteau à trancher la ligne, avait bondi vers la
baleine, et dans un corps à corps digne de l’Arkansas sur son
adversaire, cherchait aveuglément à atteindre, avec une lame de
six pouces, sa vie enfouie à une toise de profondeur. Achab fut
ce capitaine. Et c’est alors que, glissant soudain sous lui la fau-
cille de sa mâchoire, Moby Dick avait moissonné la jambe
d’Achab, comme le faucheur une feuille d’herbe dans les
champs. Aucun Turc enturbanné, aucun mercenaire vénitien ou
malais, n’aurait pu le frapper avec une plus apparente malice.
On ne peut guère douter que ce fut à partir de cette rencontre,
presque fatale, qu’Achab ait nourri envers la baleine une fureur
vengeresse. Sa frénésie maladive s’accrût encore du fait qu’il
Il est peu probable que cette obsession ait brusquement
germé en lui lors de son amputation ; à ce moment-là, se jetant
sur le monstre, le couteau à la main, il avait seulement donné
libre cours à une impulsion passionnée de haine charnelle et,
lorsqu’il fut déchiré, il ne ressentit vraisemblablement que
l’agonie de cette lacération, mais rien de plus. Mais, lorsqu’il
fallut, à cause de cela, prendre la route du retour et que, pen-
dant de longs mois faits de longues semaines et de longs jours,
Achab se trouva étendu, côte à côte, avec son angoisse dans un
même hamac, lorsqu’il fallut doubler en plein hiver le cap hur-
lant et lugubre de Patagonie, ce fut alors que son corps en lam-
beaux et son âme poignardée se mirent à saigner l’un dans
l’autre et cette osmose le rendit fou. Ce fut alors seulement, lors
de ce voyage de retour, après ce combat, qu’il devint la proie de
sa monomanie, et par moments sa folie devenait furieuse. Bien que mutilé, une telle force vitale couvait dans sa poitrine égyp-
tienne qu’elle s’amplifiait de son délire et ses seconds durent le
ligoter dans son hamac. La berceuse démente des tempêtes le
balançait dans sa camisole de force.
01 février 2008
Anniversaire
Il y a un an jour pour jour, mon père est parti sans prévenir.
On dit qu'avec le temps, tout passe.
Un an, jour après jour, à penser à lui, à entendre sa voix, à attendre des réponses aux questions que je lui ai posées. Des réponses qui ne viendront plus.
Le chagrin reste, j'ai beau savoir qu'il est mort je n'arrive pas à admettre le "à jamais".
Un an, et je ne suis toujours pas allée sur sa tombe, parce que je ne suis pas prête.
C'est dur d'entendre des "c'est dans l'ordre des choses", "on passe tous par là"...
J'ai le cafard. Il fait un temps de chien, ma couette m'appelle.
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