31 décembre 2008
TOUS MES VOEUX
Tous mes voeux aux amis qui m'ont supportée toute cette année, à ceux qui m'ont fait confiance, à ceux qui m'ont fait rire...
15 décembre 2008
11 décembre 2008
DEDICACE : FESTIVAL DE SEVRES 13 DEC 2008
Ce samedi, comme tous les ans, je serai au Festival de Sèvres, organisé d'une main de maître par Jean-Luc Rivera, ami de longue date et pourvoyeurs en idées d'ailleurs.
ça se passe au SEL de Sèvres, 49 Grande Rue, de 10 h 30 à 18 h 30
Il y aura également Trois Tables rondes à l’esc@le > de 11 h 30 à 17 h 30
• La Bd française de SF : des débuts à Pilote de 11 h 30 à 12 h 30.
Animée par Jean-Pierre Laigle et Francis Saint-Martin, historiens de la BD de science fiction.
• Philippe Curval de 15 h à 16 h
Conférence sur son oeuvre en tant qu’écrivain, critique et artiste de SF pendant plus de 50 ans
• La Bibliothèque Nationale de France et la SF de 16h30 à 17h30
Débat sur la reconnaissance officielle de ce genre. Avec deux conservateurs de la BNF : Clément Pieyre, en charge des fonds manuscrits de SF et Roger Musnik, chargé de collections en littérature française.
Bibliothèque-Médiathèque >
• Le monde des géants du 14 novembre au 13 décembre 2008
Exposition des reproductions de gravures et dessins de Gustave Doré,Théodor Kittelsen et Arthur
Rackham
• Au pays des géants, des ogres et des ogresses - Veillée Contes - Mardi 2 décembre à 20 h 30 avec Raphaël Remiatte de la compagnie Pirouette Queue de Cerise. Tout public dès 6 ans.
Entrée libre sur réservation au 01 41 14 11 52.
L’Esc@le > du 14 novembre au 13 décembre 2008
Mes voisins d’ailleurs - par Flab
Diplômé des Beaux-Arts d’Angoulême, Flab publie son premier album de BD en 2004
El perceptor et participe à plusieurs revues comme Choco Creed ou Samandal.
Il expose ici ses Voisins d’ailleurs, êtres singuliers, habitants de mondes invraisemblables qui logent ses pensées.
Sel - Espace galerie > du 14 novembre au 14 décembre 2008
Éric Scala - illustrateur
C’est l’un des illustrateurs les plus prolifiques de la littérature fantastique et de science-fiction. Diplômé de l’Ecole nationale des arts décoratifs, pendant plusieurs années il peint, expose en France et à l’étranger. Aujourd’hui, il crée des peintures numériques.
Jamel Zeddam - sculpteur. L’artiste, formé à la peinture à l’huile classique, crée, en volume, des animaux imaginaires et des objets : autant de preuves inventées et fabriquées de toute pièce. On découvre ainsi la légende de la Tortue des Khans qui, dotée de trois paires d’yeux, avait le pouvoir de voir les trois temps de la vie : le passé, le présent et le futur.
ça se passe au SEL de Sèvres, 49 Grande Rue, de 10 h 30 à 18 h 30
Il y aura également Trois Tables rondes à l’esc@le > de 11 h 30 à 17 h 30
• La Bd française de SF : des débuts à Pilote de 11 h 30 à 12 h 30.
Animée par Jean-Pierre Laigle et Francis Saint-Martin, historiens de la BD de science fiction.
• Philippe Curval de 15 h à 16 h
Conférence sur son oeuvre en tant qu’écrivain, critique et artiste de SF pendant plus de 50 ans
• La Bibliothèque Nationale de France et la SF de 16h30 à 17h30
Débat sur la reconnaissance officielle de ce genre. Avec deux conservateurs de la BNF : Clément Pieyre, en charge des fonds manuscrits de SF et Roger Musnik, chargé de collections en littérature française.
Bibliothèque-Médiathèque >
• Le monde des géants du 14 novembre au 13 décembre 2008
Exposition des reproductions de gravures et dessins de Gustave Doré,Théodor Kittelsen et Arthur
Rackham
• Au pays des géants, des ogres et des ogresses - Veillée Contes - Mardi 2 décembre à 20 h 30 avec Raphaël Remiatte de la compagnie Pirouette Queue de Cerise. Tout public dès 6 ans.
Entrée libre sur réservation au 01 41 14 11 52.
L’Esc@le > du 14 novembre au 13 décembre 2008
Mes voisins d’ailleurs - par Flab
Diplômé des Beaux-Arts d’Angoulême, Flab publie son premier album de BD en 2004
El perceptor et participe à plusieurs revues comme Choco Creed ou Samandal.
Il expose ici ses Voisins d’ailleurs, êtres singuliers, habitants de mondes invraisemblables qui logent ses pensées.
Sel - Espace galerie > du 14 novembre au 14 décembre 2008
Éric Scala - illustrateur
C’est l’un des illustrateurs les plus prolifiques de la littérature fantastique et de science-fiction. Diplômé de l’Ecole nationale des arts décoratifs, pendant plusieurs années il peint, expose en France et à l’étranger. Aujourd’hui, il crée des peintures numériques.
Jamel Zeddam - sculpteur. L’artiste, formé à la peinture à l’huile classique, crée, en volume, des animaux imaginaires et des objets : autant de preuves inventées et fabriquées de toute pièce. On découvre ainsi la légende de la Tortue des Khans qui, dotée de trois paires d’yeux, avait le pouvoir de voir les trois temps de la vie : le passé, le présent et le futur.
30 novembre 2008
Show, don't tell / agis au lieu de causer
En partenariat avec Dhirubhai Ambani International School / Daly College Mumbai, Indore INDE, mon employeur, l’Ermitage – Ecole Internationale de France, propose tous les ans à ses élèves dans le cadre du principe Round Square dont l'établissement est membre actif, un voyage à but humanitaire. Cette année, ce sera de nouveau à Mumbai (Bombay, Inde), et je suis censée y aller.
Cet après-midi, j'étais en dédicace au salon du livre pour la jeunesse de Montreuil, et, en discutant de tout et de rien avec Xavier Mauméjean, j'ai réalisé qu'effectivement je n'avais jamais évoqué ce point parmi mes centres d'intérêts, sur mon site ou sur ce blog.
Bâti autour de la solidarité, la conscience interculturelle et l’échange international, ce séjour donnera l’opportunité aux élèves de participer à plusieurs projets de solidarité en partenariat avec l’APEFIB (Association pour les écoles franco-indiennes de Bombay), la Dhirubai Ambani International School et la Muktangan Foundation and School. Les élèves participeront également à la poursuite de notre projet,‘ICU2’, dont le but est de procéder à des tests, dans des écoles indiennes, afin de dépister d’éventuels problèmes de vue et de pouvoir fournir, par la suite, les lunettes ou des soins appropriés. Cette action se déroulera sur 2 sites, un à Mumbai et l’autre à Indore en partenariat avec le « Daly College ». Pour ces projets, nous travaillerons avec l’Ecole d’Optométrie de Bures sur Yvette et le Lotus College of Optometry de Mumbai. Nous projetons de nous associer avec une autre association, l’ARPHEN, dans le but de participer à la construction d’un centre de communauté dans le quartier de NEW MUMBAI pour les ouvriers de la plus importante carrière de pierre de la ville.
Au cours de ce séjour, nous travaillerons notamment dans le bus de Pierre Péan, avec des enfants du bidonville de Malad et feront d’étonnantes découvertes dans cette merveilleuse et grouillante ville qu’est Mumbai.
Ce voyage s’adresse aux élèves motivés, sérieux et capables de contribuer activement et positivement à la vie d’un groupe et qui ont le désir de donner le meilleur d’eux-mêmes dans des conditions qui seront parfois difficiles, notamment dues à la grande chaleur et un certain manque de confort.
Néanmoins, en pleine organisation du séjour (février prochain), les événements de la semaine passée à Bombay sont inquiétants et risquent de faire capoter le projet.
Ebranlée par 60 heures de carnage, Mumbai (ex-Bombay), la capitale économique de l'Inde, pansait ses plaies dimanche, pleurant ses morts alors que le Cafe Leopold, une des cibles des terroristes, a rouvert ses portes. Un jour après la fin du siège, des cadavres continuaient d'être sortis de l'hôtel Taj Mahal, alors que le dernier bilan, revu à la baisse mais encore susceptible de bouger, s'établissait à 174 morts. Prenant sur lui la responsabilité de ces attaques, le ministre de l'Intérieur Shivraj Patil a présenté sa démission dans la journée tandis que le chef du gouvernement Manmohan Singh a convoqué une réunion extraordinaire des responsables des principaux partis politiques du pays pour évaluer la situation. Dans la matinée, le célèbre hôtel Taj Majal, un des monuments symboles de la ville, était entouré de barrières métalliques. Non loin de là, à la Porte de l'Inde, l'arche de basalte qui représente le principal monument de Mumbai, un mémorial a été improvisé, bougies, fleurs et messages rendant hommage aux victimes des attentats lancés mercredi soir. "Nous sommes déjà allés à deux funérailles", expliquait Karin Dutta, en déposant un petit bouquet de fleurs blanches pour ses amis morts au Taj Mahal. "Nous allons à une troisième cérémonie maintenant".
Dimanche après-midi, l'un des dix sites prisés pour cibles par les terroristes, le Cafe Leopold, restaurant très fréquenté par les touristes, a rouvert ses portes.
Les autorités indiennes ont ramené le bilan à 174 morts, après en avoir annoncé 195, expliquant que dans le chaos, certains corps avaient été comptés deux fois. Le bilan pourrait cependant remonter à nouveau, car certains secteurs de l'immense Taj Mahal continuaient d'être fouillés dimanche. Parmi les morts, on dénombre 18 étrangers, dont six Américains et deux Français. Neuf des dix assaillants ont été tués, selon la police. Un haut responsable des forces de police de Mumbai a affirmé dimanche que le groupe pakistanais Lashkar-e-Taiba (L-e-T) était responsable des attentats. D'après Rakesh Maria, les terroristes appartiennent à une "aile dure du L-e-T". Le Lashkar-e-Taiba a longtemps été considéré comme une création des services de renseignement pakistanais pour semer le conflit au Cachemire indien. Le seul assaillant capturé vivant, Ajmal Qasab, actuellement interrogé, est originaire du Pakistan. Il a affirmé aux autorités qu'il appartenait au Lashkar-e-Taiba, selon Rakesh Maria.
"Ajmal Qasab a reçu une formation dans un camp d'entraînement du L-e-T au Pakistan", a précisé le haut responsable de la police. "Notre interrogatoire montre que les terroristes avaient d'autres lieux qu'ils avaient aussi l'intention de viser".
Si Islamabad dément toute implication, la tension est à son comble entre les deux pays, voisins et rivaux. Le ministère indien de l'Intérieur ne pouvait être joint dans l'immédiat.
"Face à cette menace nationale et à la suite de cette tragédie nationale, chacun de nous, membres des différents partis politiques, doit passer outre les considérations bassement politiques et rester uni", a déclaré le Premier ministre indien Manhoman Singh.
Il a aussi désigné le ministre des Finances Palaniappan Chidambaram, un avocat ayant étudié à l'université d'Harvard, pour remplacer Shivraj Patil, qui a démissionné de son poste de ministre de l'Intérieur. M. Chidambaram a déjà été ministre de la Sécurité intérieure dans les années 1980, dans le gouvernement de Rajiv Gandhi. Alors que les médias indiens ont rapidement fait porter les soupçons sur le Lashkar-e-Taiba, nombre de questions attendent des réponses: comment entre autres un si petit nombre de terroristes, certains si jeunes qu'ils avaient l'air de lycéens, ont-ils pu causer de tels dégâts? Selon R.R. Patil, adjoint du ministre en chef de l'Etat du Maharashtra, l'enquête laisse penser que les assaillants avaient l'intention de massacrer 5.000 personnes.
Les agresseurs, aussi bien entraînés que déterminés, étaient également très bien équipés, selon les responsables de l'enquête: armes sophistiquées, munitions en quantité, GPS, téléphones portables et satellite pour communiquer... Pendant plus de deux jours d'affrontements, ils ont de manière répétée contacté un pays étranger qui n'a pas été identifié. D'après un Américain responsable de l'anti-terrorisme, le mode opératoire semblait en harmonie avec le Lashkar et le Jaish-e-Mohammed, autre mouvement opérant au Cachemire, tous deux considérés comme ayant des liens avec al-Qaïda. Le président américain George W. Bush a appelé dimanche le Premier ministre indien Manmohan Singh et lui a assuré que Washington fournirait toute l'aide nécessaire dans l'enquête sur les attaques de Mumbai, selon la Maison Blanche. De son côté, le président russe Dimitri Medvedev s'est engagé à accroître la coopération avec l'Inde dans la lutte contre le terrorisme, lors d'une conversation téléphonique avec M. Singh. Ce sujet sera évoqué lors d'une visite, prévue avant les attaques, de M. Medvedev en Inde, a précisé le Kremlin.
Tout cela est bien préoccupant, et j'espère que cela ne remettra pas en question la finalisation de l'organisation. Il va de soi que l' école ne peut prendre le risque d'emmener les lycéens dans un tel contexte, même si l'on peut imaginer que tout cela se sera tassé d'ici février, et que de toute façon les sites de travail de l'opération sont à plus d'une heure de voiture de Bombay.
Participer à ce voyage humanitaire est important pour moi. C'est une chance de pouvoir apporter sa petite pierre en donnant un peu de soi, bien sûr. Mais, me dira-t-on, est-il besoin de partir si loin alors que des actions humanitaires sont nécessaires à Paris même ? Oui, évidemment. Mais se confronter l'autre, s'ouvrir sur ses différences tant humaines que culturelles, c'est aussi ce que je recherche. Le monde est vaste, et mon univers est bien étriqué...
et si mon éditeur me répète sans arrêt "show, don't tell", j'aurais envie de dire "do, don't talk".
25 novembre 2008
DEDICACES / DIMANCHE 30 NOV à MONTREUIL
C’est quoi ce bruit dans le Salon ?!
Claquements de dents et chairs de poule seront au programme du prochain Salon du livre et de la presse jeunesse en Seine-Saint-Denis. Du 26 novembre au 1er décembre 2008.
La thématique "Peur et Frissons" sera déclinée tant pour les petits que pour les adolescents autour des différents genres de la littérature jeunesse : albums, romans, documentaires, bandes dessinées...
Vous pourrez m'y retrouver dimanche en fin d'après-midi sur le stand des éditions MANGO
((Stand D30 - 1er étage) de 16h à 18h. J'y dédicacerai "Les Songes de Tulà" en racontant quelques bêtises sur mes projets en cours et à venir. Et sans doute aussi sur d'autres sujets sans queue ni tête, selon l'inspiration.
à pluche, donc.
Claire
PS: pour ceusses qui me l'ont demandé et redemandé (et re-redemandé), j'ai repris "Sang d'Irah 2" en main... Je sais, je joue ma Pénélope avec cet ultime volet, mais c'est qu'on fait rien que de m'embêter ces derniers temps, alors j'ai du mal à me concentrer. En plus, on me précipite dans des projets aussi inattendus que prenants, alors vous comprenez messieurs-dames, ça me coupe dans mon élan...
15 novembre 2008
salon de l'imaginaire de Vincennes
Aujourd'hui, petite escapade à Vincennes pour une conférence de Gilles Dumay au titre intriguant : "Quelle lecture après Harry Potter et le Seigneur des Anneaux" (si si, je vous jure).
Accompagnée de Joseph Altairac et de Jean-Luc Rivera, guides spirituels s'il en est - qui plus est de longue date - me voici dans le hall d'un grand complexe de béton et métal appelé "Le coeur de la ville". A l'intérieur, la médiathèque, de nombreuses salles de conférences, et un grand hall d'expo, consacré ce jour à l'imaginaire...
dans le désordre et sans commentaire...
Et voici arrivée l'heure de la conférence, dans la bien nommée salle de conférence :
PS : ah oui, j'oubliais, la semaine prochaine, au même endroit, aura lieu une conférence de Catherine Dufour et de Serge Lehman !
Accompagnée de Joseph Altairac et de Jean-Luc Rivera, guides spirituels s'il en est - qui plus est de longue date - me voici dans le hall d'un grand complexe de béton et métal appelé "Le coeur de la ville". A l'intérieur, la médiathèque, de nombreuses salles de conférences, et un grand hall d'expo, consacré ce jour à l'imaginaire...
dans le désordre et sans commentaire...
Et voici arrivée l'heure de la conférence, dans la bien nommée salle de conférence :
PS : ah oui, j'oubliais, la semaine prochaine, au même endroit, aura lieu une conférence de Catherine Dufour et de Serge Lehman !
22 octobre 2008
Prochaine dédicace : MONTREUIL
Je serai en dédicace au Salon du livre et de la presse jeunesse en Seine-Saint-Denis
dimanche 30 novembre de 16h à 18h sur le stand MANGO
Halle Marcel Dufriche "Paris-Est Montreuil"
128, rue de Paris à Montreuil-sous-Bois
dimanche 30 novembre de 16h à 18h sur le stand MANGO
Halle Marcel Dufriche "Paris-Est Montreuil"
128, rue de Paris à Montreuil-sous-Bois
21 octobre 2008
ANNULATION
Je ne serai pas en dédicace au FESTIVAL DE FANTASY D'ANDRESY le 23 novembre prochain, pour cause de déménagement en cours. Les organisateurs ne se sont pas manifestés à temps, et j'ai trop de choses sur les bras pour bloquer un jour pour un petit festival au demeurant sympathique ne me laissant hélas pas un souvenir impérissable côté fréquentation, lors de son édition de l'an dernier. Qu'ils ne m'en veuillent pas, mais un peu de communication aurait été la bienvenue...
Entre deux démarches administratives, un boulot 24/24, quelques cartons à remplir, un appart à trouver, un autre à rendre, j'ai aussi deux romans en chantier, et ma foi, cela reste prioritaire...
Entre deux démarches administratives, un boulot 24/24, quelques cartons à remplir, un appart à trouver, un autre à rendre, j'ai aussi deux romans en chantier, et ma foi, cela reste prioritaire...
17 septembre 2008
Dédicace : Festival de Liévin 27 et 28 sept. 2008
Je serai en dédicace lors de la quatrième édition du Festival de Liévin qui se déroulera le dernier Week-end de Septembre, les 27 et 28 Septembre 2008.
Samedi: 10h00 à 12h00 - 14h00 à 19h00,
Dimanche : 10h00 à 12h00 - 14h00 à 18h00
SITE OFFICIEL
SALLE ARC EN CIEL
Place Gambetta 62800 LIÉVIN
Accueil : 03 21 44 85 10
mail : info@arcenciel-lievin.fr
Samedi: 10h00 à 12h00 - 14h00 à 19h00,
Dimanche : 10h00 à 12h00 - 14h00 à 18h00
SITE OFFICIEL
SALLE ARC EN CIEL
Place Gambetta 62800 LIÉVIN
Accueil : 03 21 44 85 10
mail : info@arcenciel-lievin.fr
26 juillet 2008
Interview Khimaira : 2e partie en ligne
La 2e partie de l'interview parue dans le n°15 de Khimaira (juillet) vient d'être mise en ligne sur le site de la revue : ICI
18 juillet 2008
Avis de lecteur sur les Songes de Tulà
Il y a quelques années, alors que je mettais la main aux dernières corrections de Sang d'Irah, j'ai rencontré Alexandre. Il est venu me voir sur un petit salon du nord dont j'ai oublié le nom où je me morfondais avec Nathalie Dau (il est vrai que parfois, on se retrouve invitée à des salons du livre régionaux où les littératures de l'imaginaire ne dépassent pas le cadre du folklore seignolien, et où les auteurs locaux signent à tour de bras pendant que d'autres, comme moi, se demandent ce qu'ils sont venus faire dans cette galère...). Passons. Or donc, plongée dans mes biffures et autres raturages, je dus lever le nez sur un jeune homme de 18 ou 19 ans à peine, très intimidé, l'oeil brillant, planté devant ma pile de nestis.
Nous avons bavardé avec chaleur pendant un petit moment, et ma foi, cette rencontre a ensoleillé ce morne weekend.
Il est des choses que les lecteurs comme Alexandre ignorent : ainsi, le plaisir salvateur et le regain d'énergie qu'ils apportent aux auteurs en venant leur dire (en venant d'assez loin rien que pour cela, comme ce fut le cas ce jour-là) "j'ai beaucoup aimé vos romans", ou encore : "tel personnage m'a profondément touché".
Des dédicaces, on en fait des tas.
Bon, oui c'est vrai, je n'en fait certes pas autant que d'autres (hi hi hi), mais je me défends. Mais la plupart du temps, la personne à qui on la fait, dans le cadre d'un petit salon du livre régional, n'a jamais lu un de vos romans, c'est un achat "découverte". Il y a ensuite les habitués, la petite quinzaine de lecteurs/trices qui me suivent et qui reviennent me voir à chaque sortie de roman -- ou lors de leur festival ou salon favoris, pour prendre ma tension, bavarder un peu, m'encourager à continuer, et me secouer les puces parce que je n'ai toujours pas sorti la suite de Sang d'Irah (une certaine miss se reconnaîtra, par exemple, qui fait quasiment TOUS les salons pour me poser la même question...). Je suis plutôt lente, par rapport à d'autres auteurs qui écrivent vite (et bien) et avec régularité. C'est donc une chance de ne pas être oubliée entre deux volumes, d'être suivie, et ceci en dehors de tout "succès d'estime" (ce qui nous fait une belle jambe à mon éditeur, mes romans et moi).
Mais revenons à l'objet de ce post. (je suis incorrigible : j'ai pourtant appris, cette année, en bossant sur un roman jeunesse, qu'il fallait éviter de disgresser bon sang de bois !)
Vers 2005, donc, je rencontrai Alexandre, qui me fit l'honneur d'avoir lu et aimé l'Echiquier d'Einär, et surtout d'avoir été touché par Akhéris, mon personnage fétiche. Par la suite, nous échangêames quelques mails, je lus les premières pages de son roman en cours d'écriture, puis... plus rien.
A l'occasion de la sortie des Songes de Tulà, je m'efforce de répertorier les critiques publiées sur le net (et ailleurs). C'est donc par hasard que je viens de tomber sur le tout jeune blog d'A.
J'ignore, en fait, s'il s'agit bien de la même personne. Après tout, je me trompe peut-être (rendez-vous compte, 2 fans ! hi hi hi). Mais il me semble avoir retrouvé son style dans sa critique du roman, et dans un autre post présent sur son blog, me concernant.
Et je voulais, aujourd'hui, à travers lui, remercier les lecteurs qui prennent la peine de partager avec nous les émotions qu'ils ont pu éprouver en lisant nos lignes. Je sais que certains hésitent et pensent que les auteurs sont inaccessibles, ou encore que seul le livre compte. Mais il est des auteurs qui, comme moi, sont un brin neurasthéniques et lunaires, avec le nombril dans les soquettes (si si, ça existe, des gens qui sont inquiets, qui ne se la racontent pas). Des remises en question au quotidien, des insomnies, des déprimes, des élans créatifs venus d'on ne sait où, fragiles et éphémères... Autant de petites choses qui font que les retours -- qui plus est sur plusieurs années ! -- venant des lecteurs valent bien plus que la reconnaissance illusoire et souvent teintée d'indifférence des professionnels. Bien sûr, les deux ce serait chouette. Mais quand on bosse dans son coin, comme moi, sans faire de concession ni participer aux petites sauteries courtisanes (parce que névrosée sociale,hein, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit... Si je pouvais, je le ferai sans doute, rien que pour donner plus de chances à mes bébés), tomber sur des blogs comme celui-ci, ça fait chaud au coeur et donne envie de reprendre les manuscrits laissés en plan à cause du blues.
Or, après chacun de mes romans, je suis passée par là. Un fond de sac à patates, l'envie de rien, l'incapacité de m'y remettre malgré des idées à gogo... Et à chaque fois, après quelques mois de profonde déprime, de dégoût de tout, le petit miracle est arrivé. Ce fut un sourire enthousiaste sur un salon, ou un mail, ou un message trouvé au hasard d'un forum ou d'un blog. Un petit mot me rappelant que l'on écrit pas en vain, qu'il y a partage et reconnaissance, dans tous les sens du terme, et ceci de façon réciproque.
Donc, A., qui que tu sois, Alexandre Goldensun ou un autre : MERCI A TOI.
LE BLOG D'A
15 juillet 2008
Critique (Khimaira)
Une interview et une critique des Songes de Tulà dans le numéro d'été de la revue Khimaira (n°15 juil-sept.08)
Extrait de la critique (je vous fais grâce du résumé du livre) :
"Essai transformé pour Claire Panier-Alix qui publie là son premier roman jeunesse. Ecrit d'une plume vive et avec une grande intelligence, Les songes de Tulà développe une approche intéressante sur le rapport de l'homme au divin. Appuyée sur une solide documentation, l'auteur fait revivre avec talent une civilisation disparue et méconnue du grand public, ce dont on ne peut que se féliciter. Plus particulièrement adapté au lectorat adolescent, le roman n'en reste pas moins attractif et apporte une nouvelle pierre à la brillante collection Royaumes Perdus qui donnera, à n'en pas douter, le goût de la lecture et de l'imaginaire à plus d'un jeune lecteur (et d'une jeune lectrice ça va de soi). Comme les autres volumes de la collection, Les songes de Tulà est à mettre d'urgence entre toutes les mains !" (J-E. Piette)
Extrait de la critique (je vous fais grâce du résumé du livre) :
"Essai transformé pour Claire Panier-Alix qui publie là son premier roman jeunesse. Ecrit d'une plume vive et avec une grande intelligence, Les songes de Tulà développe une approche intéressante sur le rapport de l'homme au divin. Appuyée sur une solide documentation, l'auteur fait revivre avec talent une civilisation disparue et méconnue du grand public, ce dont on ne peut que se féliciter. Plus particulièrement adapté au lectorat adolescent, le roman n'en reste pas moins attractif et apporte une nouvelle pierre à la brillante collection Royaumes Perdus qui donnera, à n'en pas douter, le goût de la lecture et de l'imaginaire à plus d'un jeune lecteur (et d'une jeune lectrice ça va de soi). Comme les autres volumes de la collection, Les songes de Tulà est à mettre d'urgence entre toutes les mains !" (J-E. Piette)
29 juin 2008
LA CHARTE
Je suis dorénavant officiellement membre de la Charte des Auteurs et Illustrateurs Jeunesse.
Manifeste de la Charte des auteurs
et des illustrateurs pour la jeunesse
La Charte des Auteurs et illustrateurs pour la jeunesse est une association qui nous permet de nous rencontrer, de nous connaître, de réfléchir et de créer en commun à travers forums, journal, site Internet, publications et expositions.
La Charte doit faire entendre sa voix afin que des décisions qui scelleront notre sort (prêt payant public, droits numériques, etc.) ne se prennent pas à notre insu.
La Charte veut aussi encourager une réflexion sur la littérature de jeunesse pour que la nécessaire rentabilité ne se fasse pas au détriment de notre créativité. Ce sont nos livres qui forment les lecteurs de demain.
La Charte fournit à ses adhérents toutes les informations professionnelles qui peuvent être utiles (impôts, couverture sociale, contrats, bourses, résidences d’auteur, concours, etc.).
C’est en rompant une solitude professionnelle qui nous fragilise que nous préserverons notre liberté de créer et notre indépendance.
La Charte demande à ses adhérents de respecter leurs engagements vis-à-vis des partenaires culturels, bibliothèques, écoles ou salons du livre.
La Charte soutient tous ceux qu’une censure injustifiée prend à parti et se réserve d’exclure de ses rangs tous ceux qui, par leurs propos publics ou leurs écrits, prôneraient l’intolérance ou le racisme.
Manifeste de la Charte des auteurs
et des illustrateurs pour la jeunesse
La Charte des Auteurs et illustrateurs pour la jeunesse est une association qui nous permet de nous rencontrer, de nous connaître, de réfléchir et de créer en commun à travers forums, journal, site Internet, publications et expositions.
La Charte doit faire entendre sa voix afin que des décisions qui scelleront notre sort (prêt payant public, droits numériques, etc.) ne se prennent pas à notre insu.
La Charte veut aussi encourager une réflexion sur la littérature de jeunesse pour que la nécessaire rentabilité ne se fasse pas au détriment de notre créativité. Ce sont nos livres qui forment les lecteurs de demain.
La Charte fournit à ses adhérents toutes les informations professionnelles qui peuvent être utiles (impôts, couverture sociale, contrats, bourses, résidences d’auteur, concours, etc.).
C’est en rompant une solitude professionnelle qui nous fragilise que nous préserverons notre liberté de créer et notre indépendance.
La Charte demande à ses adhérents de respecter leurs engagements vis-à-vis des partenaires culturels, bibliothèques, écoles ou salons du livre.
La Charte soutient tous ceux qu’une censure injustifiée prend à parti et se réserve d’exclure de ses rangs tous ceux qui, par leurs propos publics ou leurs écrits, prôneraient l’intolérance ou le racisme.
31 mai 2008
Et hop !
Un petit souvenir de la soirée de lancement de la librairie en ligne Ys, hier soir à la librairie Scylla (8, rue Riesener 75012 Paris, M° Montgallet, bien connue des connaisseurs.), avec mon ami Jean-Luc Rivera. (Photo (c) Mélanie Fazi, qui en bonne copine a su me donner une tête humaine).
La Librairie Ys sera une librairie entièrement virtuelle, spécialisée dans les littératures de l'imaginaire : science-fiction, fantastique, fantasy, etc. En partenariat avec la Librairie Scylla, basée à Paris, elle proposera un grand choix de livres d'occasions, rares, épuisés et de collection, mais aussi de l'actualité, des critiques de livres et un moteur de recherche très puissant. Vous pouvez en apprendre plus sur cette librairie hors du commun en consultant le site de la librairie.
http://www.librys.fr/
27 mai 2008
Coup de gueule
COMMUNIQUE DE PRESSE SGDL - SNE - SLF
Société des Gens de Lettres - Syndicat National de l’Edition - Syndicat de la Librairie Française
Dans le cadre de l'examen du projet de loi sur la modernisation de l’économie à l'Assemblée nationale, des Députés ont élaboré des propositions d’amendements visant à supprimer l’une des dispositions majeures de la loi du 10 août 1981 relative au prix du livre en réduisant de deux ans à six mois le délai durant lequel les soldes de livres sont interdits.
L'intervention de la Ministre de la culture et de la communication, Christine ALBANEL, et de ses services, ainsi que la mobilisation commune des auteurs, des éditeurs et des libraires à travers leurs organisations professionnelles (Société des Gens de Lettres; Syndicat National de l'édition, Syndicat de la librairie française) a permis d'alerter les parlementaires sur les dangers extrêmes de ces amendements et a favorisé le retrait de celui défendu par un membre du groupe UMP. Il semblerait néanmoins que le second amendement, porté par un Député du groupe Nouveau Centre, puisse encore être maintenu malgré le vote négatif de la Commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale, ce que dénoncent avec la plus grande fermeté les auteurs, les éditeurs et les libraires.
En effet, si cette disposition était adoptée par le Parlement, elle signerait la fin du prix unique du livre et amorcerait un bouleversement total du marché du livre.
La SGDL, le SNE et le SLF rappellent que les conséquences d'une dérégulation du marché du livre seraient, en premier lieu, pénalisantes pour les consommateurs et les lecteurs. En effet, comme cela s’est vérifié à l’étranger – au Royaume-Uni en particulier où le prix unique a été supprimé en 1995 –, la dérégulation du marché du livre emporterait au moins trois effets négatifs : un appauvrissement de l’offre éditoriale, de nombreux titres ne pouvant plus être publiés par les éditeurs, une augmentation du prix moyen du livre préjudiciable au pouvoir d’achat des lecteurs, les éditeurs étant contraints de compenser le manque de recettes lié aux soldes par une augmentation globale de leurs prix et, enfin, des obstacles supplémentaires pour le public dans son accès au livre du fait de la disparition de librairies en centre-ville. Des livres en moins grand nombre, plus chers et moins accessibles, le consommateur, contrairement aux idées reçues, a tout à perdre à cette dérégulation.
Les librairies indépendantes, dont l’une des principales spécificités consiste justement à offrir au public des ouvrages de plus de six mois, ne pourraient résister à l’émergence d’un marché du solde à grande échelle dans les grandes surfaces comme sur Internet. Leur disparition serait dramatique pour la diversité de la création éditoriale et pour la vitalité des centres villes.
Les éditeurs, pour leur part, pâtiraient directement d’un report des achats de nouveautés dans l’attente des soldes, d’un « discount » sur les ouvrages du fonds de leur catalogue ainsi que de la fragilisation ou de la disparition de nombreuses librairies.
Quant aux auteurs, pour autant que le décompte de leurs droits soit praticable, ils ne mettraient pas longtemps à voir leur montant réduit à bien peu de chose : dans le meilleur des cas, l’exploitation de leurs ouvrages ne dépasserait pas la période considérée, et, le plus souvent, le public n’aurait que six mois à attendre pour acquérir un livre à un prix de liquidation. C’est dire que le système envisagé ne profiterait qu’aux auteurs de « best-sellers ».
La SGDL, le SNE et le SLF rappellent que la loi de 1981 a bénéficié depuis l’origine d’un très large consensus, parmi les professionnels comme au sein de la classe politique, la loi ayant été votée à l'unanimité, en 1981 comme en 2003 lors de son extension aux ventes aux collectivités.
Cette loi a incontestablement permis un essor du marché du livre grâce à un réseau très dense de points de vente qui garantit la diversité de l’offre éditoriale et, donc, la richesse de la création littéraire. Elle est une vraie loi de concurrence car les différents types de circuits de diffusion, des librairies indépendantes à la grande distribution, en passant par les grandes surfaces culturelles et les librairies en ligne, ont pu se développer sans que l’un de ces circuits n’écrase pour autant ses concurrents. Cette densité et cette diversité des circuits de diffusion permettent à l’ensemble des secteurs éditoriaux de trouver leur public.
Enfin, le prix unique a pour autre vertu de contenir l’augmentation du prix du livre. Ainsi, les chiffres de l’INSEE montrent que, sur les dix dernières années, l’indice du prix du livre a évolué deux fois moins vite que l’indice général des prix.
La loi du 10 août 1981 sur le prix unique du livre est une loi concurrentielle et, qui plus est, anti inflationniste. Elle constitue l'une des illustrations les plus éloquentes et les plus concrètes de la diversité culturelle. La guerre des prix que certains veulent engager aboutirait à une liquidation de la culture. Les professionnels sont pleinement disposés à ouvrir la réflexion et le débat sur ce sujet avec les parlementaires mais en prenant le temps nécessaire pour mener des analyses pertinentes.
C'est pourquoi, les auteurs, les éditeurs et les libraires demandent le retrait de l'amendement sur les soldes de livres et en appellent à l'ensemble des parlementaires et au Gouvernement afin qu'ils rejettent ces tentatives de déstabilisation du marché du livre qui seraient ruineuses et irrémédiables pour l'économie du livre et pour la culture.
Société des Gens de Lettres - Syndicat National de l’Edition - Syndicat de la Librairie Française
Dans le cadre de l'examen du projet de loi sur la modernisation de l’économie à l'Assemblée nationale, des Députés ont élaboré des propositions d’amendements visant à supprimer l’une des dispositions majeures de la loi du 10 août 1981 relative au prix du livre en réduisant de deux ans à six mois le délai durant lequel les soldes de livres sont interdits.
L'intervention de la Ministre de la culture et de la communication, Christine ALBANEL, et de ses services, ainsi que la mobilisation commune des auteurs, des éditeurs et des libraires à travers leurs organisations professionnelles (Société des Gens de Lettres; Syndicat National de l'édition, Syndicat de la librairie française) a permis d'alerter les parlementaires sur les dangers extrêmes de ces amendements et a favorisé le retrait de celui défendu par un membre du groupe UMP. Il semblerait néanmoins que le second amendement, porté par un Député du groupe Nouveau Centre, puisse encore être maintenu malgré le vote négatif de la Commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale, ce que dénoncent avec la plus grande fermeté les auteurs, les éditeurs et les libraires.
En effet, si cette disposition était adoptée par le Parlement, elle signerait la fin du prix unique du livre et amorcerait un bouleversement total du marché du livre.
La SGDL, le SNE et le SLF rappellent que les conséquences d'une dérégulation du marché du livre seraient, en premier lieu, pénalisantes pour les consommateurs et les lecteurs. En effet, comme cela s’est vérifié à l’étranger – au Royaume-Uni en particulier où le prix unique a été supprimé en 1995 –, la dérégulation du marché du livre emporterait au moins trois effets négatifs : un appauvrissement de l’offre éditoriale, de nombreux titres ne pouvant plus être publiés par les éditeurs, une augmentation du prix moyen du livre préjudiciable au pouvoir d’achat des lecteurs, les éditeurs étant contraints de compenser le manque de recettes lié aux soldes par une augmentation globale de leurs prix et, enfin, des obstacles supplémentaires pour le public dans son accès au livre du fait de la disparition de librairies en centre-ville. Des livres en moins grand nombre, plus chers et moins accessibles, le consommateur, contrairement aux idées reçues, a tout à perdre à cette dérégulation.
Les librairies indépendantes, dont l’une des principales spécificités consiste justement à offrir au public des ouvrages de plus de six mois, ne pourraient résister à l’émergence d’un marché du solde à grande échelle dans les grandes surfaces comme sur Internet. Leur disparition serait dramatique pour la diversité de la création éditoriale et pour la vitalité des centres villes.
Les éditeurs, pour leur part, pâtiraient directement d’un report des achats de nouveautés dans l’attente des soldes, d’un « discount » sur les ouvrages du fonds de leur catalogue ainsi que de la fragilisation ou de la disparition de nombreuses librairies.
Quant aux auteurs, pour autant que le décompte de leurs droits soit praticable, ils ne mettraient pas longtemps à voir leur montant réduit à bien peu de chose : dans le meilleur des cas, l’exploitation de leurs ouvrages ne dépasserait pas la période considérée, et, le plus souvent, le public n’aurait que six mois à attendre pour acquérir un livre à un prix de liquidation. C’est dire que le système envisagé ne profiterait qu’aux auteurs de « best-sellers ».
La SGDL, le SNE et le SLF rappellent que la loi de 1981 a bénéficié depuis l’origine d’un très large consensus, parmi les professionnels comme au sein de la classe politique, la loi ayant été votée à l'unanimité, en 1981 comme en 2003 lors de son extension aux ventes aux collectivités.
Cette loi a incontestablement permis un essor du marché du livre grâce à un réseau très dense de points de vente qui garantit la diversité de l’offre éditoriale et, donc, la richesse de la création littéraire. Elle est une vraie loi de concurrence car les différents types de circuits de diffusion, des librairies indépendantes à la grande distribution, en passant par les grandes surfaces culturelles et les librairies en ligne, ont pu se développer sans que l’un de ces circuits n’écrase pour autant ses concurrents. Cette densité et cette diversité des circuits de diffusion permettent à l’ensemble des secteurs éditoriaux de trouver leur public.
Enfin, le prix unique a pour autre vertu de contenir l’augmentation du prix du livre. Ainsi, les chiffres de l’INSEE montrent que, sur les dix dernières années, l’indice du prix du livre a évolué deux fois moins vite que l’indice général des prix.
La loi du 10 août 1981 sur le prix unique du livre est une loi concurrentielle et, qui plus est, anti inflationniste. Elle constitue l'une des illustrations les plus éloquentes et les plus concrètes de la diversité culturelle. La guerre des prix que certains veulent engager aboutirait à une liquidation de la culture. Les professionnels sont pleinement disposés à ouvrir la réflexion et le débat sur ce sujet avec les parlementaires mais en prenant le temps nécessaire pour mener des analyses pertinentes.
C'est pourquoi, les auteurs, les éditeurs et les libraires demandent le retrait de l'amendement sur les soldes de livres et en appellent à l'ensemble des parlementaires et au Gouvernement afin qu'ils rejettent ces tentatives de déstabilisation du marché du livre qui seraient ruineuses et irrémédiables pour l'économie du livre et pour la culture.
30 avril 2008
IMAGINALES (EPINAL) : 19 -25 MAI
Programme (personnellement j'y serai du vendredi am au dimanche soir)
Ce programme est à titre indicatif, il est susceptible d’être modifié
PARIS - Lundi 19 mai
* 17h30 Fnac Saint-Lazare
RENCONTRE-SIGNATURE AVEC ROBIN HOBB
NANCY - Mercredi 21 mai
* 17h30 Forum de la Fnac
RENCONTRE AVEC ROBIN HOBB
ÉPINAL - Jeudi 22 mai
* 11h COUP D’ENVOI DES IMAGINALES 2008
avec Michel Borderie, Johan Heliot, Robin Hobb, Sean Russell, Tad Williams
* 14h Magic Mirror
Café littéraire 01
ÉCRIRE DU FANTASTIQUE
jeu sur la peur ou la lecture de soi ?
avec Francis Berthelot, Mélanie Fazi, Sire Cédric
* 15h Magic Mirror
Café littéraire 02
DE L’AÉROGRAPHE À LA PALETTE GRAPHIQUE...
dégradation du métier ou liberté accrue de l’artiste ?
avec Charline Bénard, Michel Borderie, Gilles Francescano, Pascal Yung
* 16h Magic Mirror
Café littéraire 03
ÉCRIRE POUR LES ADOLESCENTS...
quelles limites ?
avec Alain Grousset, Johan Heliot, Nathalie Le Gendre
* 17h Magic Mirror
Café littéraire 04
DISTRAIRE : UN « GROS MOT » ?
la fantasy, une lecture plaisir...
avec Pierre Bottero, Don Lorenjy, Jean-Philippe Jaworski, Sean Russell
* 17h Espace Cours
Table ronde
MADAME BOVARY, C’EST MOI !
se mettre à distance ou s’impliquer dans son œuvre ?
avec Francis Berthelot, Jeanne Cressanges, Sire Cédric, Marc Vassart
* 17h
Promenade Contée
MADAME-CLAIRE DESMETTE
Comment ? Commencements ?
* 18h Magic Mirror
Café littéraire 05
POUR PATRIE, L’ESPACE ?
hommage à Arthur C. Clarke
avec Ayerdhal, Philippe Curval, Jean-Claude Dunyach, Jean-Marc Ligny
* 18h Espace Cours
Conférence-débat
ÉCRIVAIN PROFESSIONNEL AUX ÉTATS-UNIS
la fantasy et son public
avec Tad Williams
* 19h Magic Mirror
Café littéraire 06
ÉCRIRE DE LA LITTÉRATURE HAUTE...
les auteurs d’imaginaire manquent-ils d’ambition ? avec Ange, Francis Berthelot, Élise Fischer, Robin Hobb
ÉPINAL - Vendredi 23 mai
* 10h Magic Mirror
Café littéraire 07
DIALOGUE : SEAN RUSSELL & TAD WILLIAMS
écrire de la fantasy aujourd’hui
* 10h Espace cours
Conférence-débat
CRÉATURES ET HÉROS
un japon légendaire...
avec Sylvain Jolivalt
* 11h Magic Mirror
Café littéraire 08
LA VIE DES UNS, LA VIE DES AUTRES
quand le roman nous entraîne ailleurs
avec Ayerdhal, Pierre Bottero, Jeanne Cressanges, Élise Fischer
* 11h Espace cours
Table ronde
NOURRITURES CÉLESTES, NOURRITURES TERRESTRES...
manger dans l’imaginaire
avec Philippe Curval, Alain Grousset, Claude Ecken
* 12h30 Déjeuners avec Pierre Bottero, Élise Fischer
* 14h Magic Mirror
Café littéraire 09
HISTOIRES ALTERNATIVES
et autres uchronies
avec Alain Grousset, Johan Heliot, Xavier Mauméjean, Jérôme Noirez
* 14h Espace cours
Table ronde
LES MILLE ET UNE FANTASY
variations sur un genre...
avec Érik l’Homme, Michel Robert, Pierre Pevel, Brice Tarvel
* 14h
COMPAGNIE DU LYSANDORE
Dulcinéa
* 15h Magic Mirror
Café littéraire 10
CA VOUS VIENT COMMENT, DES IDÉES PAREILLES ?
la « boîte à imaginaire » des écrivains...
avec David Calvo, Jean-Claude Dunyach, Mélanie Fazi, Nathalie Le Gendre
* 15h Espace cours
En collaboration avec la Médiathèque d’Épinal-Golbey
RENCONTRE-LECTURE AVEC ANGE
* 16h Magic Mirror
Café littéraire 11
HISTOIRE COLLECTIVE, HISTOIRES PRIVÉES
écrire du roman historique
avec Patrick Banon, Muriel Carminati, Pierre Pelot, Michel Subiela
* 16h Espace cours
REMISE DU PRIX IMAGINALES DES LYCÉENS
en présence du récipiendaire
* 17h
Promenade contée
MARIE-CLAIRE DESMETTE
voyage dans les mythes des dieux et des hommes
* 17h Magic Mirror
Café littéraire 12
DE BROCÉLIANDE EN AVALON...
fascination de la fantasy celtique
avec Lucien Chenu, Nathalie Dau, Lionel Davoust, Robin Hobb, Élisabeth Vonarburg
* 18h Magic Mirror
Café littéraire 13
RÊVER LE FUTUR
cauchemar ou espérance ?
avec Claire et Robert Belmas, Jean-Marc Ligny (Prix Une Autre Terre 2007), Marc Vassart
* 18h Espace cours
Table ronde
LA NASA A CINQUANTE ANS !
que reste-t-il de nos rêves d’espace ?
avec Ayerdhal, Pierre Bordage, Jean-Pierre Luminet, Carina Rozenfeld
* 19h Magic Mirror
Café Littéraire 14
ENTRETIEN AVEC... SEAN RUSSELL
* 19h
BALADE CONTÉE...
avec Jean-Marie Bach
* 20h30 Planétarium Belle-Étoile
UNE HISTOIRE DU CIEL...
du XVIIème siècle à demain !
avec Jean-Pierre Luminet
ÉPINAL - Samedi 24 mai
* 9h Espace cours
Petit déjeuner avec AYERDHAL et HENRI LOEVENBRUCK
* 10h Magic Mirror
Café littéraire 15
LES ENFANTS DE TOLKIEN
entre influence et rupture...
avce Pierre Bottero, David Camus, Michel Robert, Sean Russell
* 10h Espace cours
SORCIERS, ÊTRES SURNATURELS, MORTS ET REVENANTS
croyances populaires, entre tradition et superstition
avec Marie-Charlotte Delmas
* 10h30
Conte musical GILGAMESH par la Compagnie du Capitaine
* 11h Magic Mirror
Café littéraire 16
COUP DE CŒUR DES IMAGINALES 2008
entretien avec Mélanie Fazi
* 11h Espace cours
Conférence débat
PUBLIER DE L’IMAGINAIRE EN FRANCE...
marketing ou passion de faire lire ?
avec Xavier Mauméjean, Hélène Ramdani, Mireille Rivalland
* 12h
Spectacle déambulation
SALOMÉ ET SON FAUNE
par la Compagnie du Lysandore
* 12h30
Deux déjeuners publics en ville
l’un avec ROBIN HOBB (en anglais)
l’autre avec JEAN-PIERRE LUMINET
* 14h Magic Mirror
Café littéraire 17
DES ELFES ET DES FÉES
avec les êtres du monde invisible
avec Nicolas Bouchard, Édouard Brasey, Jean-Louis Fetjaine, Tad Williams
* 14h Espace cours
Conférence débat
RACONTEUR D’HISTOIRES...
Créer pour partager !
avec Bernard Werber
* 15h Magic Mirror
Café littéraire 18
HISTOIRE RÉCENTE... (1914-1918, 1939-1945...)
histoires dangereuses !
avec Didier Daeninckx, Johan Heliot, Roger Martin, Martin Winckler
* 15h Espace cours
Table ronde
LA FANTASY : UNE NOUVELLE MYTHOLOGIE ?
les racines mythologiques du genre
avec Jean-Louis Fetjaine, Pierre Grimbert, André-François Ruaud, Élisabeth Vonarburg
* 15h
Spectacle
LA LÉGENDE DE BÉLÉGOST par la Compagnie Lysandore
* 16h Magic Mirror
Café littéraire 19
CES SÉRIES TÉLÉ QUI FASCINENT
un imaginaire cathodique
avec Hervé Nicolas, Pierre Pelot, Martin Winckler
* 16h Espace cours
Conférence-débat
LES CRÉATURES ARTIFICIELLES
entre science et imaginaire
avec Jean-Claude Heudin
* 16h30
Conte musical
LES AVENTURES DE MERLIN
par la Compagnie du Capitaine
* 17h Magic Mirror
Café littéraire 20
ENTRETIEN AVEC... ROBIN HOBB
une Américaine soucieuse d’universel
* 17h Espace cours
Conférence-débat
PRÉSERVER LES ESPECES ANIMALES...
un enjeu pour l’humanité ?
avec Marc Vassart
* 18h Magic Mirror
Café littéraire 21
AVANT LE MONDE CHRÉTIEN...
il y avait des hommes !
avec Patrick Banon, Muriel Carminati, Michel Pagel
* 18h Espace cours
Conférence-débat
LA DISCORDE CÉLESTE
ou comment se constitue une image de l’univers
avec Jean-Pierre Luminet
* 18h30 Auditorum de la Louvière
REMISE DES PRIX IMAGINALES 2008 / CONCERT DE L’ORCHESTRE D’HARMONIE D’EPINAL en présence de Michel Heinrich, député-maire, et du jury.
Le traditionnel concert de printemps associé à la remise des Prix : un voyage musical dans l’imaginaire ! Au programme : la Symphonie n°1 The Lord of the Rings (Gandalf), Johan de Meij. Harry Potter et la pierre philosophale, John Williams, The Bringer of war (Mars), Gustav Holst. Nostradamus, Otto Schwarz. Tom Sawyer Suite, Franco Cesarini.
Les Prix Claude-Seignolle et Une Autre Terre seront également décernés.
* 19h Magic Mirror
Café littéraire 22
LES ENFANTS DES TROIS MOUSQUETAIRES...
la fantasy historique
avec Jean-Philippe Jaworski, Laurent Kloetzer, Henri Lœvenbruck, Pierre Pevel
ÉPINAL - Dimanche 25 mai
* 10h Magic Mirror
Café littéraire 23
VAMPIRES
entre angoisse et fascination
avec Charlotte Bousquet, Guillaume Lebeau, Michel Pagel, Sire Cédric
* 10h Espace cours
Table ronde
LA LAMPE À HUILE, LA CHARETTE À BRAS ET LE PROGRES
l’avenir énergétique en question(s)
avec Robert Belmas, Jean-Claude Dunyach, Jean-Marc Ligny
* 11h Magic Mirror
Café littéraire 24
FAUT RIGOLER !
humour et imaginaire
avec Audrey Françaix, Hervé Nicolas, Roger Wadier, Tad Williams
* 11h Espace cours
Conférence-débat
PSYCHANALYSE ET CONTES DE FÉES
l’inconscient à l’œuvre
avec Christine Poisson-Lepoire
* 11h
Conte musical
L’ÉPOPÉE D’ULYSSE
par la Compagnie du Capitaine
* 12h30
Deux déjeuners publics en ville
avec DIDIER DAENINCKX et BERNARD WERBER
* 14h Magic Mirror
Café littéraire 25
SORCIERES !
deux ou trois choses que je sais d’elles...
avec Marie-Charlotte Delmas, Mélanie Fazi, Michel Pagel, Jacques Roehrig
* 14h Espace cours
Table ronde
ÉCRIRE DE LA SCIENCE-FICTION...
pour parler d’aujourd’hui !
avec Éric Boisset, Pierre Bordage, Catherine Dufour, Érik L’Homme, Bertrand Puard
* 15h Magic Mirror
Café littéraire 26
COMPLOTS D’HIER ET D’AUJOURD’HUI
entre actualité et imaginaire...
avec Didier Daeninckx, Olivier Delcroix, Henri Lœvenbruck, Jean-Marc Ligny
* 15h Espace cours
Table ronde
PARLER DU PASSÉ...
éclairer le présent !
avec Patrick Banon, Élise Fischer, Gilles Laporte, Michel Subiela
* 16h Magic Mirror
Café littéraire 27
PORTEURS D’ÉPÉES ET JETEURS DE SORTS
les archétypes de la fantasy
avec Ange, David Camus, Robin Hobb, Claire Panier-Alix
* 16h Espace cours
Conférence-débat
LE CONTE MODERNE...
âmes d’enfant, douleurs d’adulte...
avec Patricia Gaillard, Chantal Robillard, Alixe Schmitzberger
* 16h
Conte musical
CHRONIQUES DE MARS
par la Compagnie du Capitaine
* 17h Magic Mirror
Café littéraire 28
SUPER HÉROS ET VRAIS PAUMÉS
quand l’aventure part en vrille...
avec Gérald Bronner, Jérôme Camut, Didier Daeninckx, Pierre Pelot
* 17h Espace cours
Table ronde
FUTUR EN DÉRIVE
alerter ou jouer à faire peur
avec Don Lorenjy, Jacques Mondoloni, Élisabeth Vonarburg, Bernard Werber
* 18h Magic Mirror
Café Littéraire 29
L’IMAGINAIRE EN QUESTION(S)
vers la fusion de genres ?
avec Pierre Bordage, Johan Heliot, Xavier Mauméjean, Michel Pagel
STRASBOURG - Lundi 26 mai
* 17h30 Forum de la Fnac
RENCONTRE AVEC TAD WILLIAMS
Ce programme est à titre indicatif, il est susceptible d’être modifié
PARIS - Lundi 19 mai
* 17h30 Fnac Saint-Lazare
RENCONTRE-SIGNATURE AVEC ROBIN HOBB
NANCY - Mercredi 21 mai
* 17h30 Forum de la Fnac
RENCONTRE AVEC ROBIN HOBB
ÉPINAL - Jeudi 22 mai
* 11h COUP D’ENVOI DES IMAGINALES 2008
avec Michel Borderie, Johan Heliot, Robin Hobb, Sean Russell, Tad Williams
* 14h Magic Mirror
Café littéraire 01
ÉCRIRE DU FANTASTIQUE
jeu sur la peur ou la lecture de soi ?
avec Francis Berthelot, Mélanie Fazi, Sire Cédric
* 15h Magic Mirror
Café littéraire 02
DE L’AÉROGRAPHE À LA PALETTE GRAPHIQUE...
dégradation du métier ou liberté accrue de l’artiste ?
avec Charline Bénard, Michel Borderie, Gilles Francescano, Pascal Yung
* 16h Magic Mirror
Café littéraire 03
ÉCRIRE POUR LES ADOLESCENTS...
quelles limites ?
avec Alain Grousset, Johan Heliot, Nathalie Le Gendre
* 17h Magic Mirror
Café littéraire 04
DISTRAIRE : UN « GROS MOT » ?
la fantasy, une lecture plaisir...
avec Pierre Bottero, Don Lorenjy, Jean-Philippe Jaworski, Sean Russell
* 17h Espace Cours
Table ronde
MADAME BOVARY, C’EST MOI !
se mettre à distance ou s’impliquer dans son œuvre ?
avec Francis Berthelot, Jeanne Cressanges, Sire Cédric, Marc Vassart
* 17h
Promenade Contée
MADAME-CLAIRE DESMETTE
Comment ? Commencements ?
* 18h Magic Mirror
Café littéraire 05
POUR PATRIE, L’ESPACE ?
hommage à Arthur C. Clarke
avec Ayerdhal, Philippe Curval, Jean-Claude Dunyach, Jean-Marc Ligny
* 18h Espace Cours
Conférence-débat
ÉCRIVAIN PROFESSIONNEL AUX ÉTATS-UNIS
la fantasy et son public
avec Tad Williams
* 19h Magic Mirror
Café littéraire 06
ÉCRIRE DE LA LITTÉRATURE HAUTE...
les auteurs d’imaginaire manquent-ils d’ambition ? avec Ange, Francis Berthelot, Élise Fischer, Robin Hobb
ÉPINAL - Vendredi 23 mai
* 10h Magic Mirror
Café littéraire 07
DIALOGUE : SEAN RUSSELL & TAD WILLIAMS
écrire de la fantasy aujourd’hui
* 10h Espace cours
Conférence-débat
CRÉATURES ET HÉROS
un japon légendaire...
avec Sylvain Jolivalt
* 11h Magic Mirror
Café littéraire 08
LA VIE DES UNS, LA VIE DES AUTRES
quand le roman nous entraîne ailleurs
avec Ayerdhal, Pierre Bottero, Jeanne Cressanges, Élise Fischer
* 11h Espace cours
Table ronde
NOURRITURES CÉLESTES, NOURRITURES TERRESTRES...
manger dans l’imaginaire
avec Philippe Curval, Alain Grousset, Claude Ecken
* 12h30 Déjeuners avec Pierre Bottero, Élise Fischer
* 14h Magic Mirror
Café littéraire 09
HISTOIRES ALTERNATIVES
et autres uchronies
avec Alain Grousset, Johan Heliot, Xavier Mauméjean, Jérôme Noirez
* 14h Espace cours
Table ronde
LES MILLE ET UNE FANTASY
variations sur un genre...
avec Érik l’Homme, Michel Robert, Pierre Pevel, Brice Tarvel
* 14h
COMPAGNIE DU LYSANDORE
Dulcinéa
* 15h Magic Mirror
Café littéraire 10
CA VOUS VIENT COMMENT, DES IDÉES PAREILLES ?
la « boîte à imaginaire » des écrivains...
avec David Calvo, Jean-Claude Dunyach, Mélanie Fazi, Nathalie Le Gendre
* 15h Espace cours
En collaboration avec la Médiathèque d’Épinal-Golbey
RENCONTRE-LECTURE AVEC ANGE
* 16h Magic Mirror
Café littéraire 11
HISTOIRE COLLECTIVE, HISTOIRES PRIVÉES
écrire du roman historique
avec Patrick Banon, Muriel Carminati, Pierre Pelot, Michel Subiela
* 16h Espace cours
REMISE DU PRIX IMAGINALES DES LYCÉENS
en présence du récipiendaire
* 17h
Promenade contée
MARIE-CLAIRE DESMETTE
voyage dans les mythes des dieux et des hommes
* 17h Magic Mirror
Café littéraire 12
DE BROCÉLIANDE EN AVALON...
fascination de la fantasy celtique
avec Lucien Chenu, Nathalie Dau, Lionel Davoust, Robin Hobb, Élisabeth Vonarburg
* 18h Magic Mirror
Café littéraire 13
RÊVER LE FUTUR
cauchemar ou espérance ?
avec Claire et Robert Belmas, Jean-Marc Ligny (Prix Une Autre Terre 2007), Marc Vassart
* 18h Espace cours
Table ronde
LA NASA A CINQUANTE ANS !
que reste-t-il de nos rêves d’espace ?
avec Ayerdhal, Pierre Bordage, Jean-Pierre Luminet, Carina Rozenfeld
* 19h Magic Mirror
Café Littéraire 14
ENTRETIEN AVEC... SEAN RUSSELL
* 19h
BALADE CONTÉE...
avec Jean-Marie Bach
* 20h30 Planétarium Belle-Étoile
UNE HISTOIRE DU CIEL...
du XVIIème siècle à demain !
avec Jean-Pierre Luminet
ÉPINAL - Samedi 24 mai
* 9h Espace cours
Petit déjeuner avec AYERDHAL et HENRI LOEVENBRUCK
* 10h Magic Mirror
Café littéraire 15
LES ENFANTS DE TOLKIEN
entre influence et rupture...
avce Pierre Bottero, David Camus, Michel Robert, Sean Russell
* 10h Espace cours
SORCIERS, ÊTRES SURNATURELS, MORTS ET REVENANTS
croyances populaires, entre tradition et superstition
avec Marie-Charlotte Delmas
* 10h30
Conte musical GILGAMESH par la Compagnie du Capitaine
* 11h Magic Mirror
Café littéraire 16
COUP DE CŒUR DES IMAGINALES 2008
entretien avec Mélanie Fazi
* 11h Espace cours
Conférence débat
PUBLIER DE L’IMAGINAIRE EN FRANCE...
marketing ou passion de faire lire ?
avec Xavier Mauméjean, Hélène Ramdani, Mireille Rivalland
* 12h
Spectacle déambulation
SALOMÉ ET SON FAUNE
par la Compagnie du Lysandore
* 12h30
Deux déjeuners publics en ville
l’un avec ROBIN HOBB (en anglais)
l’autre avec JEAN-PIERRE LUMINET
* 14h Magic Mirror
Café littéraire 17
DES ELFES ET DES FÉES
avec les êtres du monde invisible
avec Nicolas Bouchard, Édouard Brasey, Jean-Louis Fetjaine, Tad Williams
* 14h Espace cours
Conférence débat
RACONTEUR D’HISTOIRES...
Créer pour partager !
avec Bernard Werber
* 15h Magic Mirror
Café littéraire 18
HISTOIRE RÉCENTE... (1914-1918, 1939-1945...)
histoires dangereuses !
avec Didier Daeninckx, Johan Heliot, Roger Martin, Martin Winckler
* 15h Espace cours
Table ronde
LA FANTASY : UNE NOUVELLE MYTHOLOGIE ?
les racines mythologiques du genre
avec Jean-Louis Fetjaine, Pierre Grimbert, André-François Ruaud, Élisabeth Vonarburg
* 15h
Spectacle
LA LÉGENDE DE BÉLÉGOST par la Compagnie Lysandore
* 16h Magic Mirror
Café littéraire 19
CES SÉRIES TÉLÉ QUI FASCINENT
un imaginaire cathodique
avec Hervé Nicolas, Pierre Pelot, Martin Winckler
* 16h Espace cours
Conférence-débat
LES CRÉATURES ARTIFICIELLES
entre science et imaginaire
avec Jean-Claude Heudin
* 16h30
Conte musical
LES AVENTURES DE MERLIN
par la Compagnie du Capitaine
* 17h Magic Mirror
Café littéraire 20
ENTRETIEN AVEC... ROBIN HOBB
une Américaine soucieuse d’universel
* 17h Espace cours
Conférence-débat
PRÉSERVER LES ESPECES ANIMALES...
un enjeu pour l’humanité ?
avec Marc Vassart
* 18h Magic Mirror
Café littéraire 21
AVANT LE MONDE CHRÉTIEN...
il y avait des hommes !
avec Patrick Banon, Muriel Carminati, Michel Pagel
* 18h Espace cours
Conférence-débat
LA DISCORDE CÉLESTE
ou comment se constitue une image de l’univers
avec Jean-Pierre Luminet
* 18h30 Auditorum de la Louvière
REMISE DES PRIX IMAGINALES 2008 / CONCERT DE L’ORCHESTRE D’HARMONIE D’EPINAL en présence de Michel Heinrich, député-maire, et du jury.
Le traditionnel concert de printemps associé à la remise des Prix : un voyage musical dans l’imaginaire ! Au programme : la Symphonie n°1 The Lord of the Rings (Gandalf), Johan de Meij. Harry Potter et la pierre philosophale, John Williams, The Bringer of war (Mars), Gustav Holst. Nostradamus, Otto Schwarz. Tom Sawyer Suite, Franco Cesarini.
Les Prix Claude-Seignolle et Une Autre Terre seront également décernés.
* 19h Magic Mirror
Café littéraire 22
LES ENFANTS DES TROIS MOUSQUETAIRES...
la fantasy historique
avec Jean-Philippe Jaworski, Laurent Kloetzer, Henri Lœvenbruck, Pierre Pevel
ÉPINAL - Dimanche 25 mai
* 10h Magic Mirror
Café littéraire 23
VAMPIRES
entre angoisse et fascination
avec Charlotte Bousquet, Guillaume Lebeau, Michel Pagel, Sire Cédric
* 10h Espace cours
Table ronde
LA LAMPE À HUILE, LA CHARETTE À BRAS ET LE PROGRES
l’avenir énergétique en question(s)
avec Robert Belmas, Jean-Claude Dunyach, Jean-Marc Ligny
* 11h Magic Mirror
Café littéraire 24
FAUT RIGOLER !
humour et imaginaire
avec Audrey Françaix, Hervé Nicolas, Roger Wadier, Tad Williams
* 11h Espace cours
Conférence-débat
PSYCHANALYSE ET CONTES DE FÉES
l’inconscient à l’œuvre
avec Christine Poisson-Lepoire
* 11h
Conte musical
L’ÉPOPÉE D’ULYSSE
par la Compagnie du Capitaine
* 12h30
Deux déjeuners publics en ville
avec DIDIER DAENINCKX et BERNARD WERBER
* 14h Magic Mirror
Café littéraire 25
SORCIERES !
deux ou trois choses que je sais d’elles...
avec Marie-Charlotte Delmas, Mélanie Fazi, Michel Pagel, Jacques Roehrig
* 14h Espace cours
Table ronde
ÉCRIRE DE LA SCIENCE-FICTION...
pour parler d’aujourd’hui !
avec Éric Boisset, Pierre Bordage, Catherine Dufour, Érik L’Homme, Bertrand Puard
* 15h Magic Mirror
Café littéraire 26
COMPLOTS D’HIER ET D’AUJOURD’HUI
entre actualité et imaginaire...
avec Didier Daeninckx, Olivier Delcroix, Henri Lœvenbruck, Jean-Marc Ligny
* 15h Espace cours
Table ronde
PARLER DU PASSÉ...
éclairer le présent !
avec Patrick Banon, Élise Fischer, Gilles Laporte, Michel Subiela
* 16h Magic Mirror
Café littéraire 27
PORTEURS D’ÉPÉES ET JETEURS DE SORTS
les archétypes de la fantasy
avec Ange, David Camus, Robin Hobb, Claire Panier-Alix
* 16h Espace cours
Conférence-débat
LE CONTE MODERNE...
âmes d’enfant, douleurs d’adulte...
avec Patricia Gaillard, Chantal Robillard, Alixe Schmitzberger
* 16h
Conte musical
CHRONIQUES DE MARS
par la Compagnie du Capitaine
* 17h Magic Mirror
Café littéraire 28
SUPER HÉROS ET VRAIS PAUMÉS
quand l’aventure part en vrille...
avec Gérald Bronner, Jérôme Camut, Didier Daeninckx, Pierre Pelot
* 17h Espace cours
Table ronde
FUTUR EN DÉRIVE
alerter ou jouer à faire peur
avec Don Lorenjy, Jacques Mondoloni, Élisabeth Vonarburg, Bernard Werber
* 18h Magic Mirror
Café Littéraire 29
L’IMAGINAIRE EN QUESTION(S)
vers la fusion de genres ?
avec Pierre Bordage, Johan Heliot, Xavier Mauméjean, Michel Pagel
STRASBOURG - Lundi 26 mai
* 17h30 Forum de la Fnac
RENCONTRE AVEC TAD WILLIAMS
23 avril 2008
Critique "les songes de Tulà"
Une première critique sur le site www.choisirunlivre.com
Sujet :
Le roi Topiltzin a décidé de renoncer aux sacrifices humains, ce qui n'est pas du goût des prêtres qui, voyant arriver le moment tant redouté du Katun (moment où les dieux basculent un monde dans le néant pour en bâtir un nouveau), exigent des morts. La conspiration enfle, les rivalités apparaissent au grand jour. Bien malgré elle, la princesse Itzil, à laquelle est attaché Nah, un Indien yaqui, sera entraînée dans ces terribles querelles.
Commentaire :
Dès les premières lignes, ce roman, écrit par une médiéviste spécialiste des symboles, entraîne le lecteur au Xème siècle, au sein d’une tribu maya : les Toltèques qui développèrent une brillante civilisation. L’intrigue est rondement menée : la quête qu’entreprend le narrateur – jeune héros à la fois réfléchi et téméraire - est parsemée de rebondissements et de doutes successifs : les dieux pouvant prendre possession des âmes ou des corps et se jouer des mortels. Les personnages sont bien campés : vils ou attachants, ils suscitent un intérêt certain. Le rythme narratif est alerte ; l’écriture simple. Ce livre jeunesse est bien adapté à une première approche du fantastique historique, même s’il demande parfois au lecteur des efforts pour se plonger dans cette civilisation lointaine aux coutumes très complexes, qui peuvent nous apparaître violentes. Un glossaire, en fin de recueil, apporte quelques informations utiles pour mieux cerner la période traitée.
299 pages - 13 x 20 cm - ISBN 13 : 9782740423868 - Avril 2008 - 9 €
ROMAN FANTASTIQUE
COP
Sujet :
Le roi Topiltzin a décidé de renoncer aux sacrifices humains, ce qui n'est pas du goût des prêtres qui, voyant arriver le moment tant redouté du Katun (moment où les dieux basculent un monde dans le néant pour en bâtir un nouveau), exigent des morts. La conspiration enfle, les rivalités apparaissent au grand jour. Bien malgré elle, la princesse Itzil, à laquelle est attaché Nah, un Indien yaqui, sera entraînée dans ces terribles querelles.
Commentaire :
Dès les premières lignes, ce roman, écrit par une médiéviste spécialiste des symboles, entraîne le lecteur au Xème siècle, au sein d’une tribu maya : les Toltèques qui développèrent une brillante civilisation. L’intrigue est rondement menée : la quête qu’entreprend le narrateur – jeune héros à la fois réfléchi et téméraire - est parsemée de rebondissements et de doutes successifs : les dieux pouvant prendre possession des âmes ou des corps et se jouer des mortels. Les personnages sont bien campés : vils ou attachants, ils suscitent un intérêt certain. Le rythme narratif est alerte ; l’écriture simple. Ce livre jeunesse est bien adapté à une première approche du fantastique historique, même s’il demande parfois au lecteur des efforts pour se plonger dans cette civilisation lointaine aux coutumes très complexes, qui peuvent nous apparaître violentes. Un glossaire, en fin de recueil, apporte quelques informations utiles pour mieux cerner la période traitée.
299 pages - 13 x 20 cm - ISBN 13 : 9782740423868 - Avril 2008 - 9 €
ROMAN FANTASTIQUE
COP
NEWS : INTERVIEW
Une interview sur "Les songes de Tulà" paraîtra dans la revue Khimera en juillet, et, dans sa version longue, sur le site de la revue.
10 avril 2008
PARUTION : JOUR J
Ayé ! le grand jour est arrivé, LES SONGES DE TULA sortent enfin...
C'est étrange de penser à cette aventure maya et à cette année, si "bousculante". Le roman sort, déjà des connaissances l'ont reçu en SP, et la responsable de com a reçu une demande d'interview. Mon Quetzalcoàtl bien aimé peut à présent prendre son essor, je le laisse aller bien volontiers, et je lui souhaite de séduire d'innombrables petiots. Oui, qu'ils l'aiment et le craignent comme je l'aime et comme l'a craint et aimé Nah, mon jeune héros, au point qu'ils aient envie de découvrir cette merveilleuse et fascinante culture maya. Qu'ils projettent de se rendre au Mexique, qu'ils n'attendent pas aussi longtemps que moi pour réaliser leurs rêves.
Vous savez quoi ? la vérité, c'est que dans ce roman, j'ai été bien ambitieuse. Plus qu'une aventure exotique, plus qu'un jeu tantôt poétique tantôt réaliste, j'ai essayé de trancher dans le vif. Montrer que les civilisations lointaines et disparues ne se limitent pas aux clichés ressassés qu'on diffuse sans arrêt, à tous vas, même si c'est bien fait. Montrer les choses de l'intérieur, par d'autres yeux et interprêtations que les nôtres. Je ne sais pas si j'y suis parvenue, et si j'ai réussi mon coup, si cela a la moindre chance d'être perçu ou apprécié. Mais cela n'est pas grave, pourvu que le roman fonctionne. Chacun y trouvera ce qu'il voudra, c'est toujours comme cela... Mais si on peut se dire en le refermant que les Mayas, c'est autre chose que le film (raté et mensonger) de Mel Gibson, Apocalypto, eh bien tant mieux.
Je suis allée au Mexique l'an dernier, je l'ai arpenté d'est en ouest. Alors que j'étais en plein dans l'écriture de "Tulà", j'en visitais les vestiges. Je mettais mes pas dans ceux de mes personnages, je touchais les pierres sur lesquelles Itzil et Nah s'étaient assis pour regarder les frondaisons de la forêt désormais disparue, les têtes de Kukulkan sculptées par le père de Nah pour le nouveau temple du serpent à plumes... Je me trouvais sous leur ciel et sous leur soleil. Et c'était un sentiment que je n'avais jamais expérimenté jusqu'alors. J'étais entourée de ruines, et de fantômes. Les vivants étaient dans mes pages. Je pouvais les voir, je voulais faire parler les pierres, aller au-delà des blablas du guide qui nous accompagnait en récitant sa leçon. Tout prenait un autre sens : ici, on avait vécu, et l'histoire allait bien au-delà de cérémonies sanguinolentes dont on ne sait pas grand chose et qu'on interprète sans doute de travers. Une civilisation était née et avait disparu ici, avec une vie quotidienne, une mystique, des légendes, des croyances, des histoires pour les enfants, des récits épiques, une littérature (merci à l'Eglise d'avoir brûlé tout cela !) et j'en passe.
Nous vivons dans un monde bien compartimenté : il y a la réalité, et la fiction. L'imaginaire, c'est joli, mais la vie c'est autre chose. Il y a l'Histoire avec un grand H, et les histoires pour enfants.
Là-bas, c'est différent, les dimensions restent intimement imbriquées, et cotoyer des dieux n'est pas de la fantasy. Tout ce qui a un rapport avec la vie et la mort a une part de divin et interragit avec notre monde, que ce soient les éléments (Quetzalcoàtl), les émotions (Tezcatlipoca), ou la nature (dieux du maïs, de la pluie, dieu jaguar...). Car rien n'existerait sans pluie ni soleil, tout appartient à une chaîne, et pour que celle-ci ne soit pas rompue, il faut que chacun donne de soi. Ainsi les dieux se sacrifient et les hommes se sacrifient. Chacun a son rôle à jouer, sa place. Et le plus puissant n'est pas celui qui sacrifie le moins.
Voilà ce que j'ai essayé de raconter dans ce roman.
02 avril 2008
Lecture du moment
Vendredi dernier, j'étais d'humeur tristounette. Les semaines sont longues, en ce moment, et mes attaques migraineuses n'arrangent rien. Au boulot, je suis comme beaucoup entourée de gros c... de bras cassés qui n'en fichent pas une à part se rengorger et prétendre le contraire, et côté famille, les soucis s'accumulent. Bref, prises de tête tous azimuts, nécessitant des mesures draconniennes.
A part les sorties avec les amis, et les voyages (mais monsieur mon banquier trouverait que j'abuse, un mois après l'Egypte...), je ne connais qu'une chose pour parer les petits désagréments de tout un chacun : le shopping.
Et moi, je suis trop vieille, trop gironde et trop fauchée pour courir les boutiques de sapes. En plus, elles sont moches, leurs fringues. Il y a mieux à faire, un vendredi pluvieux de mars : par exemple, aller traîner près de Gibert...
J'ai dégotté d'occase deux beaux livres que je reluquais depuis un moment, et qui ont un intérêt certain pour débrider ma conscience en sortant ma CB. C'est rien que de la documentation pour le travail ! (merci Joseph, l'argument est roi et je ne te remercierai jamais assez de me l'avoir passé façon relais).
Alors voilà, j'ai passé une bonne partie de la semaine à feuilleter ces deux bouquins consacrés à la mer, aux pirates, aux flibustiers, aux grands découvreurs :
Il me reste à acheter le 3e volet, consacré aux explorateurs.
Verdict : Une belle iconographie, une mise en page sobre, un très beau papier, et des textes qui se lisent comme un roman. Bon, le style est inégal, parfois un peu haché, parfois lyrique, mais le découpage est très prenant. C'est l'histoire racontée sous la forme de souvenirs, ceux de Louis XIV, ceux de Jeanne la Lionne, ceux de Barberousse, etc.. Et à chaque fois, l'occasion de raconter un siècle, au delà des civilisations. Plus que de simples biographies de pirates, c'est d'époques et de mentalités qu'il s'agit. On vit les choses de l'intérieur, on croit comprendre les mentalités et les choix de vie des uns et des autres, on découvre des cultures...
bref, c'est bien chouette.
il ne me reste plus qu'à aller voir le calmar géant ce weekend, et de cocooner en regardant une énième fois les mines du roi salomon (avec Stewart Granger), avant d'écrire le 5e chapitre de mon roman en cours.
tiens, à propos, la semaine prochaine, normalement, LES SONGES DE TULA seront en librairie...
20 mars 2008
Et une bouteille de rhum ! (séquence autocongratulation)
et hop !
je viens de boucler le 3e chapitre de mon nouveau roman,50 000 signes, voilà une affaire qui roule !
chi ben contente, moi, parce que le plus difficile c'est toujours de commencer. Une fois qu'on est dans le bain, y a plus qu'à faire la planche...
aaaaaaaaaaaaaah
c'est bien cool, tout ça. Je ne sais pas ce que ça donnera, mais au moins je m'amuse bien.
je viens de boucler le 3e chapitre de mon nouveau roman,50 000 signes, voilà une affaire qui roule !
chi ben contente, moi, parce que le plus difficile c'est toujours de commencer. Une fois qu'on est dans le bain, y a plus qu'à faire la planche...
aaaaaaaaaaaaaah
c'est bien cool, tout ça. Je ne sais pas ce que ça donnera, mais au moins je m'amuse bien.
16 mars 2008
09 mars 2008
NESTI AU SALON DU LIVRE : PROGRAMME
SALON DU LIVRE DE PARIS
STAND DES EDITIONS NESTIVEQNEN (U17)
vendredi 14 mars :
16h17h Mélanie Fazi, Claire Panier-ALix, Nicolas Cluzeau
(NB : je serai présente de 12h à 19h)
samedi 15 mars :
13h 14h Charlotte Bousquet, Nicolas Cluzeau
14h 115h Didier Quesne
15h 16h Catherine Dufour, Luc Verdier
16h 17h François Darnaudet, Fabienne Leloup, Manou Chintesco
17h18h Claire Panier-Alix, Mélanie Fazi
(NB : Je serai présente de 9h30 à 19h)
Dimanche 16 mars
13h 14h Charlotte Bousquet, Nicolas Cluzeau
14h 15h Claire Panier-Alix, Mélanie Fazi
15h 16h Catherine Dufour
16h 17h Fabienne Leloup, Manou Chintesco
(NB : Je serai présente de 9h30 à 19h)
Mardi 18 mars
19h-20h Charlotte Bousquet, Nicolas Cluzeau
Mercredi 19 mars
15h 16h Nicolas Cluzeau
STAND DES EDITIONS NESTIVEQNEN (U17)
vendredi 14 mars :
16h17h Mélanie Fazi, Claire Panier-ALix, Nicolas Cluzeau
(NB : je serai présente de 12h à 19h)
samedi 15 mars :
13h 14h Charlotte Bousquet, Nicolas Cluzeau
14h 115h Didier Quesne
15h 16h Catherine Dufour, Luc Verdier
16h 17h François Darnaudet, Fabienne Leloup, Manou Chintesco
17h18h Claire Panier-Alix, Mélanie Fazi
(NB : Je serai présente de 9h30 à 19h)
Dimanche 16 mars
13h 14h Charlotte Bousquet, Nicolas Cluzeau
14h 15h Claire Panier-Alix, Mélanie Fazi
15h 16h Catherine Dufour
16h 17h Fabienne Leloup, Manou Chintesco
(NB : Je serai présente de 9h30 à 19h)
Mardi 18 mars
19h-20h Charlotte Bousquet, Nicolas Cluzeau
Mercredi 19 mars
15h 16h Nicolas Cluzeau
04 mars 2008
SALON DU LIVRE DE PARIS du 14 au 16 mars
Je serai sur le stand des éd. Nestiveqnen, stand U17
Vendredi 14 mars de 16h à 17h
Samedi 15 mars de 17h à 18h
Dimanche 16 mars de 14h à 15h
en attendant, j'ai mis à jour mon site, et notamment mis en ligne les albums de mes séjours au Mexique (à l'origine des "Songes de Tulà") et en Egypte, près de 2000 clichés : ICI
03 mars 2008
20 février 2008
Sur le départ...
vite vite vite, quelle file cette semaine ! encore 3 jours avant le départ... Mais déjà, je voyage, en relisant H. Ridder Haggard, "Elle qui-doit-être-obéie". J'ai hâte d'être sur le Nil, en train de siroter une spécialité locale en poursuivant ce cycle d'aventure et de fantastique magistral. On en connait surtout "les mines du roi Salomon" et "Elle et Allan Quaterman", mais je conseille vivement à tout le monde de se plonger dans les premiers volets, "Elle et la source de feu", "le retour d'Elle" et "la fille de la sagesse"...
19 février 2008
Autosatisfaction
Oh que cette semaine, ultime marathon avant les vacances et le soleil égyptien, commence bien !
il n'est que minuit quinze et après deux semaines de prises de tête et de tatônnements, je viens de boucler le premier chapitre de mon prochain roman. Bien sûr, c'est un premier jet, mais il est venu tout seul, fluide, évident, ce soir, signe que je suis sur la bonne voie. J'ai désormais mon accroche, ma tonalité, et mon narrateur.
à présent, vogue la caraque !
ou, comme dirait mon petit frère : c'est (re)parti mon kiki.
(moralité : rien ne vaut un chouette weekend avec des gens bien pour se remettre d'aplomb, et j'ai toujours tort de jouer les tortues quand ça ne va pas).
il n'est que minuit quinze et après deux semaines de prises de tête et de tatônnements, je viens de boucler le premier chapitre de mon prochain roman. Bien sûr, c'est un premier jet, mais il est venu tout seul, fluide, évident, ce soir, signe que je suis sur la bonne voie. J'ai désormais mon accroche, ma tonalité, et mon narrateur.
à présent, vogue la caraque !
ou, comme dirait mon petit frère : c'est (re)parti mon kiki.
(moralité : rien ne vaut un chouette weekend avec des gens bien pour se remettre d'aplomb, et j'ai toujours tort de jouer les tortues quand ça ne va pas).
17 février 2008
QUI VEUT LE PROGRAMME ?
Après un samedi très réussi au festival ZONE FRANCHE de Bagneux, qui s'est achevé par le concert des Naheulbeuk auquel j'avoue n'avoir rien compris (désolée Johnny, je t'aime beaucoup et j'écoute les sketches depuis des ans et des ans, mais là je devais être out, je suis restée complètement hermétique)...
Après un dimanche ressourçant à la salle Pleyel où se jouait du Malher et la 5è symphonie de Brüchner (ah ce dernier mouvement, ça claque !)...
je prépare ma valoche. Samedi prochain : pfttttt ! je m'envole pour Louxor et une remontée du Nil. A moi, Abu Simbel !
je reviendrai pour le salon du livre de Paris, sur le stand des éd. Nestiveqnen, en forme et pleine de nouveaux projets c'est certain : stand U17
Vendredi 14 mars de 16h à 17h
Samedi 15 mars de 17h à 18h
Dimanche 16 mars de 14h à 15h
Après un dimanche ressourçant à la salle Pleyel où se jouait du Malher et la 5è symphonie de Brüchner (ah ce dernier mouvement, ça claque !)...
je prépare ma valoche. Samedi prochain : pfttttt ! je m'envole pour Louxor et une remontée du Nil. A moi, Abu Simbel !
je reviendrai pour le salon du livre de Paris, sur le stand des éd. Nestiveqnen, en forme et pleine de nouveaux projets c'est certain : stand U17
Vendredi 14 mars de 16h à 17h
Samedi 15 mars de 17h à 18h
Dimanche 16 mars de 14h à 15h
11 février 2008
Dédicace 16 février : Festival ZONE FRANCHE à Bagneux
14h - 19h
plus d'infos ICI
SALLE DES FETES LEO FERRE
Parking gratuit
En voiture : à partir de la Porte d'Orléans, prendre l'avenue Aristide Briand (nationale 20), tourner à droite dans la rue des Meuniers puis 1ère à gauche rue Charles Michels RER B : arrêt Bagneux
Transports en commun :
RER B : arrêt Bagneux
188 (de la Porte d'Orléans) : arrêt Pasteur-Meuniers (jusqu'à 21h)
07 février 2008
Melville, suite...
Vraiment, quel texte ! (extrait)
Ses trois pirogues défoncées autour de lui, les avirons et les hommes pris dans les remous, un capitaine, arrachant à sa proue brisée le couteau à trancher la ligne, avait bondi vers la baleine, et dans un corps à corps digne de l’Arkansas sur son
adversaire, cherchait aveuglément à atteindre, avec une lame de six pouces, sa vie enfouie à une toise de profondeur. Achab fut ce capitaine. Et c’est alors que, glissant soudain sous lui la faucille de sa mâchoire, Moby Dick avait moissonné la jambe d’Achab, comme le faucheur une feuille d’herbe dans les champs. Aucun Turc enturbanné, aucun mercenaire vénitien ou malais, n’aurait pu le frapper avec une plus apparente malice.
On ne peut guère douter que ce fut à partir de cette rencontre, presque fatale, qu’Achab ait nourri envers la baleine une fureur vengeresse. Sa frénésie maladive s’accrût encore du fait qu’il l’identifiait non seulement à toutes ses douleurs physiques mais
encore à toutes ses révoltes de l’esprit. La Baleine blanche nageait devant lui, obsédante incarnation de ces puissances néfastes dont certaines natures profondes se sentent dévorées jusqu’à ce qu’elles ne leur laissent pour vivre qu’un demi-cœur et un demi-poumon. Devant ce mal spirituel originel auquel les chrétiens modernes reconnaissent la possession de la moitié des mondes et dont les anciens ophites avaient fait une idole à laquelle ils rendaient un culte... Achab ne s’inclinait pas comme eux pour l’adorer mais, dans son délire, l’esprit du mal prenait corps dans la Baleine blanche tant haïe et, infirme, il se mesurait à elle. Tout ce qui incline à la folie, tout ce qui torture, tout ce quiremue la vase, toute vérité entachée de venin, tout ce qui fissure les nerfs et encroûte le cerveau, toute intervention démoniaque subtile dans la vie et dans la pensée, tout le mal, pour le dément Achab, c’était l’être visible de Moby Dick à qui l’on pouvait livrer un tangible combat. Sur la bosse blanche de la baleine, il accumulait la révolte et la haine universelles éprouvées par l’humanité depuis Adam et il chargeait le mortier de sa poitrine du brûlant explosif de son cœur.
ET AVEC LE PARAGRAPHE SUIVANT, JE JUBILE, J'APPLAUDIS, JE DEFAILLE :
Il est peu probable que cette obsession ait brusquement germé en lui lors de son amputation ; à ce moment-là, se jetant sur le monstre, le couteau à la main, il avait seulement donné libre cours à une impulsion passionnée de haine charnelle et,
lorsqu’il fut déchiré, il ne ressentit vraisemblablement que l’agonie de cette lacération, mais rien de plus. Mais, lorsqu’il fallut, à cause de cela, prendre la route du retour et que, pendant de longs mois faits de longues semaines et de longs jours, Achab se trouva étendu, côte à côte, avec son angoisse dans un même hamac, lorsqu’il fallut doubler en plein hiver le cap hurlant et lugubre de Patagonie, ce fut alors que son corps en lambeaux et son âme poignardée se mirent à saigner l’un dans l’autre et cette osmose le rendit fou. Ce fut alors seulement, lors de ce voyage de retour, après ce combat, qu’il devint la proie de sa monomanie, et par moments sa folie devenait furieuse. Bien que mutilé, une telle force vitale couvait dans sa poitrine égyptienne qu’elle s’amplifiait de son délire et ses seconds durent le ligoter dans son hamac. La berceuse démente des tempêtes le balançait dans sa camisole de force.
ON SE SENT PETITS PETITS, PAS VRAI ?
Ses trois pirogues défoncées autour de lui, les avirons et les hommes pris dans les remous, un capitaine, arrachant à sa proue brisée le couteau à trancher la ligne, avait bondi vers la baleine, et dans un corps à corps digne de l’Arkansas sur son
adversaire, cherchait aveuglément à atteindre, avec une lame de six pouces, sa vie enfouie à une toise de profondeur. Achab fut ce capitaine. Et c’est alors que, glissant soudain sous lui la faucille de sa mâchoire, Moby Dick avait moissonné la jambe d’Achab, comme le faucheur une feuille d’herbe dans les champs. Aucun Turc enturbanné, aucun mercenaire vénitien ou malais, n’aurait pu le frapper avec une plus apparente malice.
On ne peut guère douter que ce fut à partir de cette rencontre, presque fatale, qu’Achab ait nourri envers la baleine une fureur vengeresse. Sa frénésie maladive s’accrût encore du fait qu’il l’identifiait non seulement à toutes ses douleurs physiques mais
encore à toutes ses révoltes de l’esprit. La Baleine blanche nageait devant lui, obsédante incarnation de ces puissances néfastes dont certaines natures profondes se sentent dévorées jusqu’à ce qu’elles ne leur laissent pour vivre qu’un demi-cœur et un demi-poumon. Devant ce mal spirituel originel auquel les chrétiens modernes reconnaissent la possession de la moitié des mondes et dont les anciens ophites avaient fait une idole à laquelle ils rendaient un culte... Achab ne s’inclinait pas comme eux pour l’adorer mais, dans son délire, l’esprit du mal prenait corps dans la Baleine blanche tant haïe et, infirme, il se mesurait à elle. Tout ce qui incline à la folie, tout ce qui torture, tout ce quiremue la vase, toute vérité entachée de venin, tout ce qui fissure les nerfs et encroûte le cerveau, toute intervention démoniaque subtile dans la vie et dans la pensée, tout le mal, pour le dément Achab, c’était l’être visible de Moby Dick à qui l’on pouvait livrer un tangible combat. Sur la bosse blanche de la baleine, il accumulait la révolte et la haine universelles éprouvées par l’humanité depuis Adam et il chargeait le mortier de sa poitrine du brûlant explosif de son cœur.
ET AVEC LE PARAGRAPHE SUIVANT, JE JUBILE, J'APPLAUDIS, JE DEFAILLE :
Il est peu probable que cette obsession ait brusquement germé en lui lors de son amputation ; à ce moment-là, se jetant sur le monstre, le couteau à la main, il avait seulement donné libre cours à une impulsion passionnée de haine charnelle et,
lorsqu’il fut déchiré, il ne ressentit vraisemblablement que l’agonie de cette lacération, mais rien de plus. Mais, lorsqu’il fallut, à cause de cela, prendre la route du retour et que, pendant de longs mois faits de longues semaines et de longs jours, Achab se trouva étendu, côte à côte, avec son angoisse dans un même hamac, lorsqu’il fallut doubler en plein hiver le cap hurlant et lugubre de Patagonie, ce fut alors que son corps en lambeaux et son âme poignardée se mirent à saigner l’un dans l’autre et cette osmose le rendit fou. Ce fut alors seulement, lors de ce voyage de retour, après ce combat, qu’il devint la proie de sa monomanie, et par moments sa folie devenait furieuse. Bien que mutilé, une telle force vitale couvait dans sa poitrine égyptienne qu’elle s’amplifiait de son délire et ses seconds durent le ligoter dans son hamac. La berceuse démente des tempêtes le balançait dans sa camisole de force.
ON SE SENT PETITS PETITS, PAS VRAI ?
Melville, suite...
Vraiment, quel texte : (extrait)
La Baleine blanche na-
geait devant lui, obsédante incarnation de ces puissances néfas-
tes dont certaines natures profondes se sentent dévorées jusqu’à
ce qu’elles ne leur laissent pour vivre qu’un demi-cœur et un
demi-poumon. Devant ce mal spirituel originel auquel les chré-
tiens modernes reconnaissent la possession de la moitié des
mondes et dont les anciens ophites avaient fait une idole à la-
quelle ils rendaient un culte... Achab ne s’inclinait pas comme
eux pour l’adorer mais, dans son délire, l’esprit du mal prenait
corps dans la Baleine blanche tant haïe et, infirme, il se mesu-
rait à elle. Tout ce qui incline à la folie, tout ce qui torture, tout
ce qui remue la vase, toute vérité entachée de venin, tout ce qui
fissure les nerfs et encroûte le cerveau, toute intervention dé-
moniaque subtile dans la vie et dans la pensée, tout le mal, pour
le dément Achab, c’était l’être visible de Moby Dick à qui l’on
pouvait livrer un tangible combat. Sur la bosse blanche de la
baleine, il accumulait la révolte et la haine universelles éprou-
vées par l’humanité depuis Adam et il chargeait le mortier de sa
poitrine du brûlant explosif de son cœur.
Ses trois pirogues défoncées autour de lui, les avirons et les
hommes pris dans les remous, un capitaine, arrachant à sa
proue brisée le couteau à trancher la ligne, avait bondi vers la
baleine, et dans un corps à corps digne de l’Arkansas sur son
adversaire, cherchait aveuglément à atteindre, avec une lame de
six pouces, sa vie enfouie à une toise de profondeur. Achab fut
ce capitaine. Et c’est alors que, glissant soudain sous lui la fau-
cille de sa mâchoire, Moby Dick avait moissonné la jambe
d’Achab, comme le faucheur une feuille d’herbe dans les
champs. Aucun Turc enturbanné, aucun mercenaire vénitien ou
malais, n’aurait pu le frapper avec une plus apparente malice.
On ne peut guère douter que ce fut à partir de cette rencontre,
presque fatale, qu’Achab ait nourri envers la baleine une fureur
vengeresse. Sa frénésie maladive s’accrût encore du fait qu’il
Il est peu probable que cette obsession ait brusquement
germé en lui lors de son amputation ; à ce moment-là, se jetant
sur le monstre, le couteau à la main, il avait seulement donné
libre cours à une impulsion passionnée de haine charnelle et,
lorsqu’il fut déchiré, il ne ressentit vraisemblablement que
l’agonie de cette lacération, mais rien de plus. Mais, lorsqu’il
fallut, à cause de cela, prendre la route du retour et que, pen-
dant de longs mois faits de longues semaines et de longs jours,
Achab se trouva étendu, côte à côte, avec son angoisse dans un
même hamac, lorsqu’il fallut doubler en plein hiver le cap hur-
lant et lugubre de Patagonie, ce fut alors que son corps en lam-
beaux et son âme poignardée se mirent à saigner l’un dans
l’autre et cette osmose le rendit fou. Ce fut alors seulement, lors
de ce voyage de retour, après ce combat, qu’il devint la proie de
sa monomanie, et par moments sa folie devenait furieuse. Bien que mutilé, une telle force vitale couvait dans sa poitrine égyp-
tienne qu’elle s’amplifiait de son délire et ses seconds durent le
ligoter dans son hamac. La berceuse démente des tempêtes le
balançait dans sa camisole de force.
La Baleine blanche na-
geait devant lui, obsédante incarnation de ces puissances néfas-
tes dont certaines natures profondes se sentent dévorées jusqu’à
ce qu’elles ne leur laissent pour vivre qu’un demi-cœur et un
demi-poumon. Devant ce mal spirituel originel auquel les chré-
tiens modernes reconnaissent la possession de la moitié des
mondes et dont les anciens ophites avaient fait une idole à la-
quelle ils rendaient un culte... Achab ne s’inclinait pas comme
eux pour l’adorer mais, dans son délire, l’esprit du mal prenait
corps dans la Baleine blanche tant haïe et, infirme, il se mesu-
rait à elle. Tout ce qui incline à la folie, tout ce qui torture, tout
ce qui remue la vase, toute vérité entachée de venin, tout ce qui
fissure les nerfs et encroûte le cerveau, toute intervention dé-
moniaque subtile dans la vie et dans la pensée, tout le mal, pour
le dément Achab, c’était l’être visible de Moby Dick à qui l’on
pouvait livrer un tangible combat. Sur la bosse blanche de la
baleine, il accumulait la révolte et la haine universelles éprou-
vées par l’humanité depuis Adam et il chargeait le mortier de sa
poitrine du brûlant explosif de son cœur.
Ses trois pirogues défoncées autour de lui, les avirons et les
hommes pris dans les remous, un capitaine, arrachant à sa
proue brisée le couteau à trancher la ligne, avait bondi vers la
baleine, et dans un corps à corps digne de l’Arkansas sur son
adversaire, cherchait aveuglément à atteindre, avec une lame de
six pouces, sa vie enfouie à une toise de profondeur. Achab fut
ce capitaine. Et c’est alors que, glissant soudain sous lui la fau-
cille de sa mâchoire, Moby Dick avait moissonné la jambe
d’Achab, comme le faucheur une feuille d’herbe dans les
champs. Aucun Turc enturbanné, aucun mercenaire vénitien ou
malais, n’aurait pu le frapper avec une plus apparente malice.
On ne peut guère douter que ce fut à partir de cette rencontre,
presque fatale, qu’Achab ait nourri envers la baleine une fureur
vengeresse. Sa frénésie maladive s’accrût encore du fait qu’il
Il est peu probable que cette obsession ait brusquement
germé en lui lors de son amputation ; à ce moment-là, se jetant
sur le monstre, le couteau à la main, il avait seulement donné
libre cours à une impulsion passionnée de haine charnelle et,
lorsqu’il fut déchiré, il ne ressentit vraisemblablement que
l’agonie de cette lacération, mais rien de plus. Mais, lorsqu’il
fallut, à cause de cela, prendre la route du retour et que, pen-
dant de longs mois faits de longues semaines et de longs jours,
Achab se trouva étendu, côte à côte, avec son angoisse dans un
même hamac, lorsqu’il fallut doubler en plein hiver le cap hur-
lant et lugubre de Patagonie, ce fut alors que son corps en lam-
beaux et son âme poignardée se mirent à saigner l’un dans
l’autre et cette osmose le rendit fou. Ce fut alors seulement, lors
de ce voyage de retour, après ce combat, qu’il devint la proie de
sa monomanie, et par moments sa folie devenait furieuse. Bien que mutilé, une telle force vitale couvait dans sa poitrine égyp-
tienne qu’elle s’amplifiait de son délire et ses seconds durent le
ligoter dans son hamac. La berceuse démente des tempêtes le
balançait dans sa camisole de force.
01 février 2008
Anniversaire
Il y a un an jour pour jour, mon père est parti sans prévenir.
On dit qu'avec le temps, tout passe.
Un an, jour après jour, à penser à lui, à entendre sa voix, à attendre des réponses aux questions que je lui ai posées. Des réponses qui ne viendront plus.
Le chagrin reste, j'ai beau savoir qu'il est mort je n'arrive pas à admettre le "à jamais".
Un an, et je ne suis toujours pas allée sur sa tombe, parce que je ne suis pas prête.
C'est dur d'entendre des "c'est dans l'ordre des choses", "on passe tous par là"...
J'ai le cafard. Il fait un temps de chien, ma couette m'appelle.
31 janvier 2008
Méditation
en attendant la sortie de Tulà, j'ai donc remis le nez dans Moby Dick dont j'ai dégotté une édition intégrale (celle que j'avais était révisée et coupée). Quel texte ! au fil des pages je me rends compte à quel point je suis handicapée par ces auteurs hors norme. Je pèche en aimant Meyrinck ou Melville, je sais, mais je me sens proche d'eux bien qu'hélas je me rende compte, de plus en plus, qu'on ne peut plus écrire comme cela. Moby Dick, par exemple, quel roman extraordinaire - je ne parle pas de l'histoire elle-même, on sait combien elle est forte - Sa structure a beau être chaotique, lourde, lyrique, "prêcheuse", encyclopédique, théâtrale, passant d'une longue narration à la première personne à des scènes qui ressemblent à des pièces de théâtre ou à une comédie musicale, des disgressions de l'auteur et des changements de points de vue surréalistes (voix intérieures), sans parler des moments où l'auteur met son narrateur de côté pour apostropher lui-même le lecteur... eh bien pour lourd qu'il puisse paraître il reste envoûtant, lancinant au bon sens du terme (= le lent, long et inexorable cheminement du capitaine Achab, et de son navire sur l'océan), avec des morceaux d'anthologie à toutes les pages. Je ne comprends pas le cheminement mental de l'auteur, et je pense qu'aujourd'hui le roman ne passerait aucun comité de lecture. D'ailleurs, je crois qu'il n'est plus lu, entré dans le cortège des titres connus de tous, décorant les bibliothèques mais que personne n'a lus.
Handicapée, disais-je, parce que j'ai toujours aimé ces textes, les préférant aux romans dits "efficaces" actuels qui me font bailler parce qu'ils manquent de substance et de sens (je vais dire ça comme ça). C'est vrai qu'ils se méritent un peu, mais Diable! Achab, Starbuck et les autres, on aurait pu en faire un roman plus court et plus vif, avec un phrasé moins ampoulé, moins emphatique, mais il ne serait plus qu'un roman d'aventure sur la chasse à la baleine avec une fin connue d'avance. Bien souvent, je le remarque, les histoires les plus fortes reposent sur autre chose que "l'histoire"... Je veux dire que si on résume cette dernière il semble ne pas se passer grand chose, voire cela n'a rien de passionnant. Mais la façon dont c'est raconté, la musique du texte, les interlignes...
Ce que je me demande en ce moment, c'est où réside la magie, le secret de ce type de roman mythique pour moi. A froid, au premier degré, il est évident que Melville en fait trop, qu'il s'écoute, et même qu'il se fiche complètement de perdre ses lecteurs en route. Et cependant, ça marche. Par exemple, il faut attendre pas moins de 150 pages pour qu'Achab apparaisse et qu'on aborde le coeur de l'histoire. Moby Dick ? p 267 pour être évoquée et que la chasse commence. Et cependant, je ne me suis pas ennuyée en lisant la trentaine de chapitres précédents (bon, j'ai sauté l'encyclopédie sur les cétacés, et la composition des baleiniers). Je ne trouve pas la réponse. Je sais que je n'écrirais pas les choses ainsi, estimant qu'une belle phrase de temps en temps suffit, sinon tout est noyé dans un brouhaha épouvantable. Néanmoins, je lis Melville à voix basse, murmurant comme un long poème en prose et il m'envoûte.
c'est grave docteur ?
Handicapée, disais-je, parce que j'ai toujours aimé ces textes, les préférant aux romans dits "efficaces" actuels qui me font bailler parce qu'ils manquent de substance et de sens (je vais dire ça comme ça). C'est vrai qu'ils se méritent un peu, mais Diable! Achab, Starbuck et les autres, on aurait pu en faire un roman plus court et plus vif, avec un phrasé moins ampoulé, moins emphatique, mais il ne serait plus qu'un roman d'aventure sur la chasse à la baleine avec une fin connue d'avance. Bien souvent, je le remarque, les histoires les plus fortes reposent sur autre chose que "l'histoire"... Je veux dire que si on résume cette dernière il semble ne pas se passer grand chose, voire cela n'a rien de passionnant. Mais la façon dont c'est raconté, la musique du texte, les interlignes...
Ce que je me demande en ce moment, c'est où réside la magie, le secret de ce type de roman mythique pour moi. A froid, au premier degré, il est évident que Melville en fait trop, qu'il s'écoute, et même qu'il se fiche complètement de perdre ses lecteurs en route. Et cependant, ça marche. Par exemple, il faut attendre pas moins de 150 pages pour qu'Achab apparaisse et qu'on aborde le coeur de l'histoire. Moby Dick ? p 267 pour être évoquée et que la chasse commence. Et cependant, je ne me suis pas ennuyée en lisant la trentaine de chapitres précédents (bon, j'ai sauté l'encyclopédie sur les cétacés, et la composition des baleiniers). Je ne trouve pas la réponse. Je sais que je n'écrirais pas les choses ainsi, estimant qu'une belle phrase de temps en temps suffit, sinon tout est noyé dans un brouhaha épouvantable. Néanmoins, je lis Melville à voix basse, murmurant comme un long poème en prose et il m'envoûte.
c'est grave docteur ?
29 janvier 2008
Citation du jour
"Comme le goéland sans patrie replie ses ailes au coucher du soleil et s'abandonne à la berceuse des flots, ainsi à la tombée du soir le Nantuckais, loin de toute terre, ferle ses voiles et s'étend cependant que sous son oreiller même défilent des troupes de morses et de baleine"
je le redis : il faut lire et relire et murmurer Moby Dick !
Melville, je t'aime depuis longtemps, tu m'as accompagnée en bien des circonstances, tu m'as procuré de l'enthousiasme, de la ferveur, tu m'as endeuillée, tu as nourri mes rages et sublimé certains élans que je ne peux décrire ici. Tu n'es pas le seul, parmi mes chéris, mais tiens, là, en ce moment, tu es mon préféré - Meyrinck me pardonnera, pour une fois.
je le redis : il faut lire et relire et murmurer Moby Dick !
Melville, je t'aime depuis longtemps, tu m'as accompagnée en bien des circonstances, tu m'as procuré de l'enthousiasme, de la ferveur, tu m'as endeuillée, tu as nourri mes rages et sublimé certains élans que je ne peux décrire ici. Tu n'es pas le seul, parmi mes chéris, mais tiens, là, en ce moment, tu es mon préféré - Meyrinck me pardonnera, pour une fois.
27 janvier 2008
Dédicaces 2 février : 7ème édition du Salon de l'imaginaire SF et Fantastique
La médiathèque de Nogent-Sur-Oise et la librairie La Tête Ailleurs seront heureux de vous accueillir le SAMEDI 02 FEVRIER 2008 à la médiathèque.
Médiathèque Maurice SCHUMANN
1, rue DIDEROT
60180 NOGENT SUR OISE
03.44.66.60.44
Accès Autoroute A1. Sortie n°8. SENLIS – CREIL. Suivre les panneaux routiers.
SNCF Horaires Ter – Samedi 2 février 2008. Départ Gare du Nord - CREIL
Gare du Nord (Départ)
8.04
8.19
8.43
9.07
9.13
CREIL (Arrivée)
8.29
8.51
9.34
9.43
9.38
Puis un train par heure environ (10H28, 11H28…)
Trajet également possible par le RER mais le trajet est plus long.
La Médiathèque se trouve à 800 mètres à gauche de la gare en sortant. Longer le parking SNCF (Rue Stephenson), puis traverser le pont (Rue du Pont Royal), la Médiathèque est le grand bâtiment blanc que vous apercevez dès le pont franchi (Rue Gambetta).
Médiathèque Maurice SCHUMANN
1, rue DIDEROT
60180 NOGENT SUR OISE
03.44.66.60.44
Accès Autoroute A1. Sortie n°8. SENLIS – CREIL. Suivre les panneaux routiers.
SNCF Horaires Ter – Samedi 2 février 2008. Départ Gare du Nord - CREIL
Gare du Nord (Départ)
8.04
8.19
8.43
9.07
9.13
CREIL (Arrivée)
8.29
8.51
9.34
9.43
9.38
Puis un train par heure environ (10H28, 11H28…)
Trajet également possible par le RER mais le trajet est plus long.
La Médiathèque se trouve à 800 mètres à gauche de la gare en sortant. Longer le parking SNCF (Rue Stephenson), puis traverser le pont (Rue du Pont Royal), la Médiathèque est le grand bâtiment blanc que vous apercevez dès le pont franchi (Rue Gambetta).
Je m'interroge...
... sur mon aptitude à suivre le rythme.
L'autre jour je déclarais forfait devant l'engouement pour MySpace et autre Facebook : pas pour moi,trop handicapée côté progrès pour en comprendre le simple intérêt :-)
Ce dimanche, après avoir relu Melville en écoutant mon cher Brüchner, j'ai fait le tour de ma boîte mail - jusque là tout va bien - et des quelques forums SFFF sur lesquels je soumarine régulièrement. Argh ! le constat n'est pas nouveau, mais sans doute en raison de la violence du contraste entre ma journée à chasser la belle blanche et ces pages de fiel virtuel, j'en ressors sonnée. Ca m'apprendra...
Vraiment, il y a dans le milieu SFFF (sans doute ailleurs aussi mais restons dans ce que l'on connaît, pas vrai ?) des personnages extraordinaires. Il doit s'agir de mutants, capables de surfer 24h/24 7J/7, d'utiliser les forums commes des chattrooms, de déballer avec virulence ou talent (parfois les 2, mais là seule la rareté fait la qualité) leur opinion bien assise. Ca cause, ça insulte, ça déblatère, ça prend un ton docte et méprisant, ou au contraire ça donne des infos pertinentes et passionnantes. Du tac au tac.
Des mutants, j'vous dis !
Mais où trouvent-ils le temps d'avoir une vie sociale, ces gens-là ? Une vie affective ? Mais quand lisent-ils les textes qu'ils descendent avec tant de verve ? quand les écrivent-ils (mais bon, vu mon rendement, de toute façon je suis out) ?
La main sur le coeur je me prosterne, admirative.
L'autre jour je déclarais forfait devant l'engouement pour MySpace et autre Facebook : pas pour moi,trop handicapée côté progrès pour en comprendre le simple intérêt :-)
Ce dimanche, après avoir relu Melville en écoutant mon cher Brüchner, j'ai fait le tour de ma boîte mail - jusque là tout va bien - et des quelques forums SFFF sur lesquels je soumarine régulièrement. Argh ! le constat n'est pas nouveau, mais sans doute en raison de la violence du contraste entre ma journée à chasser la belle blanche et ces pages de fiel virtuel, j'en ressors sonnée. Ca m'apprendra...
Vraiment, il y a dans le milieu SFFF (sans doute ailleurs aussi mais restons dans ce que l'on connaît, pas vrai ?) des personnages extraordinaires. Il doit s'agir de mutants, capables de surfer 24h/24 7J/7, d'utiliser les forums commes des chattrooms, de déballer avec virulence ou talent (parfois les 2, mais là seule la rareté fait la qualité) leur opinion bien assise. Ca cause, ça insulte, ça déblatère, ça prend un ton docte et méprisant, ou au contraire ça donne des infos pertinentes et passionnantes. Du tac au tac.
Des mutants, j'vous dis !
Mais où trouvent-ils le temps d'avoir une vie sociale, ces gens-là ? Une vie affective ? Mais quand lisent-ils les textes qu'ils descendent avec tant de verve ? quand les écrivent-ils (mais bon, vu mon rendement, de toute façon je suis out) ?
La main sur le coeur je me prosterne, admirative.
24 janvier 2008
NEWS : TOLKIEN & ALAN LEE
Christian Bourgois Editeur fera venir Alan Lee en France à l'occasion de la sortie des Enfants de Hurin, le 21 février.
Alan Lee pourrait revenir en mars, pour le Salon du Livre de Paris. (info : Vincent Ferré)
Alan Lee pourrait revenir en mars, pour le Salon du Livre de Paris. (info : Vincent Ferré)
17 janvier 2008
GROS SUR LA PATATE
Nous ne discutons pas la famille. Quand la famille se défait, la maison tombe en ruine.
[Antonio de Oliveira Salazar]
Extrait de "Principes D'action"
Dans une famille on a beau avoir vécu les mêmes choses, on n'a pas les mêmes souvenirs.
[Marie Darrieussecq]
Extrait d'une interview dans L'Humanité - 13 Septembre 2001
Quelle chose étrange qu'une famille ! Une réunion fortuite de gens étrangers, une association absurde.
[Alberto Savinio]
Extrait de "Toute la vie"
[Antonio de Oliveira Salazar]
Extrait de "Principes D'action"
Dans une famille on a beau avoir vécu les mêmes choses, on n'a pas les mêmes souvenirs.
[Marie Darrieussecq]
Extrait d'une interview dans L'Humanité - 13 Septembre 2001
Quelle chose étrange qu'une famille ! Une réunion fortuite de gens étrangers, une association absurde.
[Alberto Savinio]
Extrait de "Toute la vie"
16 janvier 2008
NOIR DUO, Sylvie Miller/Philippe Ward (éd. Rivière Blanche)
je viens de relire les 2 premières nouvelles du recueil, qui sont pour moi les plus belles. On a déjà évoqué LE MUR, dont on ne peut rien dire à cause de ceusses qui ne l'ont pas lue, mais j'avoue que "le choix réfléchi", "l'ombre" et "ventres d'airain"....
mais bon, à part dire que j'apprécie, outre vos univers, cette plume directe, claire, ces phrases courtes qui coulent toutes seule, ces enchaînements subtils et souvent acérés, "enveloppants", aussi, comment parler de ce recueil en détail, sans dévoiler les chutes, les abîmes, les interlignes, les au-delà des nouvelles a évoquer ?
alors bon. Chacun son truc. Chacun sa façon de se laisser prendre. Moi je l'ai lu dans l'ordre, méthodiquement, et maintenant je repasse par les sentiers qui m'appellent. Il y a dans ce genre, le fantastique (bon, ok, pas que, mais c'est cette facette qui m'intéresse), quelque chose qui ne se dit pas. ça fauche, ça envoûte, c'est un lieu commun, mais c'est avant tout une affaire de style. Et du style, ce noir duo en a. La nouvelle est déjà un art périlleux et difficile, mais le genre choisi, oulala... Il ne suffit pas d 'avoir de bonnes idées, de suivre un plan rigoureux qui s'articule bien, il faut pouvoir le desservir par une patte.
Ici, on l'a. Concoctions doucereuses, discrètes, presque menteuses, qui vous ensorcellent sans en avoir l'air et vous dessert (!) du cruel, de la souffrance, du mystère, du torride, et on a beau s'y attendre (genre annoncé) on se laisse prendre. De façon générale, aussi, il y a toujours quelque chose de doux. Et non, en disant cela je ne crois pas me contredire. Quelque chose de doux et de tendre.
voilà
je ne sais pas comment parler de Noir Duo. je le relis déjà, gourmande et "nostalgique" des sensations/sentiments éveillés lors des premières lectures de certains textes. Une antho qui va rejoindre toutes mes madeleines de papier.
Merci Sylvie et Philippe.
Claire
4e de couv : Une folle préface. Un mur aux pouvoirs étranges. Un monde souterrain peuplé de chats sacrés. Une mission en perdition sur Mars. Un guitariste maudit. Un détective au service des dieux… Entre angoisse, humour, suspense et merveilleux, voici seize nouvelles à la croisée des mauvais genres, seize textes à faire flamber les pupilles, seize excursions en territoires inconnus signées par un duo d'enfer, le NOIR DUO !
NOIR DUO
Sylvie Miller & Philippe Ward
2040. éd. Rivière Blanche
ISBN-10: 1-934543-15-2
ISBN-13: 978-1-934543-15-3
296 pages
14 janvier 2008
JE SUIS NULLE MAIS J'ASSUME
Je pige que dalle à Facebook. Je ne comprends même pas l'intérêt. Des tas de gens vous informent qu'ils vous ajoutent à leur liste d'amis, et vos amis vous envoient des invitations pour boire une bière virtuelle, vous embrasser virtuel, vous offrent des cadeaux virtuels...
On écrit sur des murs, sur des supermurs. On est invités à envoyer des grafitis à ses amis.
et côté messages, c'est clair comme du jus de boudin : cette semaine encore, je clique sur "répondre" sur le mur d'un ami, Pierre Gévart pour ne pas le citer, et c'est un autre de mes contacts qui a reçu le message, sur son mur à elle.
bon, est-ce Facebook qui me gave (MySpace j'ai aussi essayé, c'est guère mieux). En fait, qu'est-ce qu'il y a de mieux que le mail, le téléphone, msn, les sites, les forums,les blogs, et un rdv dans un pub pour communiquer ? A-t-on réellement besoin de rejoindre des communautés, de se faire des "amis" au hasard des connections ? quelle profondeur dans les relations, diluées et illusoires, je trouve !
J'ai fait des études d'histoire, j'écris de la fantasy et du fantastique, j'aime la peinture flamande, je préfère écouter mes classiques aux standards de la Starac mais j'aime qu'on me fasse découvrir et aimer des choses. Généralement, c'est une chaîne. Un inconnu me propose de découvrir quelque chose ? je ne rebondirai sans doute pas, par manque de temps et de curiosité. Un proche, quelqu'un que j'aime et que j'estime me dit : "tiens, ça, tu devrais le lire, tu devrais l'écouter"... c'est autre chose...
Et puis je suis rétrograde. C'est comme ça. Toujours à revers, toujours à rebours, toujours tournée vers ailleurs-avant. Je suis née en 69, rien que ça c'est un signe.
je suis trop nulle avec ces avancées technologiques sensées nous rapprocher, constituer une immense communauté, virtuelle. Mais je ne fais guère d'efforts, c'est vrai. Le virtuel, moi...
Tiens, samedi, je fais une bouffe avec des amis. Il y aura du vrai vin dans de vrais verres, et de vraies discussions. Et on sera heureux, pour quelques heures, pour de vrai, parce qu'on sera ensemble et qu'on le défera et qu'on le refera ce monde. Ce sera notre virtuel à nous, parler bouquins, barjotteries, ragots, etc..
c'est grave, docteur ?
On écrit sur des murs, sur des supermurs. On est invités à envoyer des grafitis à ses amis.
et côté messages, c'est clair comme du jus de boudin : cette semaine encore, je clique sur "répondre" sur le mur d'un ami, Pierre Gévart pour ne pas le citer, et c'est un autre de mes contacts qui a reçu le message, sur son mur à elle.
bon, est-ce Facebook qui me gave (MySpace j'ai aussi essayé, c'est guère mieux). En fait, qu'est-ce qu'il y a de mieux que le mail, le téléphone, msn, les sites, les forums,les blogs, et un rdv dans un pub pour communiquer ? A-t-on réellement besoin de rejoindre des communautés, de se faire des "amis" au hasard des connections ? quelle profondeur dans les relations, diluées et illusoires, je trouve !
J'ai fait des études d'histoire, j'écris de la fantasy et du fantastique, j'aime la peinture flamande, je préfère écouter mes classiques aux standards de la Starac mais j'aime qu'on me fasse découvrir et aimer des choses. Généralement, c'est une chaîne. Un inconnu me propose de découvrir quelque chose ? je ne rebondirai sans doute pas, par manque de temps et de curiosité. Un proche, quelqu'un que j'aime et que j'estime me dit : "tiens, ça, tu devrais le lire, tu devrais l'écouter"... c'est autre chose...
Et puis je suis rétrograde. C'est comme ça. Toujours à revers, toujours à rebours, toujours tournée vers ailleurs-avant. Je suis née en 69, rien que ça c'est un signe.
je suis trop nulle avec ces avancées technologiques sensées nous rapprocher, constituer une immense communauté, virtuelle. Mais je ne fais guère d'efforts, c'est vrai. Le virtuel, moi...
Tiens, samedi, je fais une bouffe avec des amis. Il y aura du vrai vin dans de vrais verres, et de vraies discussions. Et on sera heureux, pour quelques heures, pour de vrai, parce qu'on sera ensemble et qu'on le défera et qu'on le refera ce monde. Ce sera notre virtuel à nous, parler bouquins, barjotteries, ragots, etc..
c'est grave, docteur ?
13 janvier 2008
POINT
Les temps sont rudes, mais productifs. En ce moment, j'ai tellement de boulot à mon travail que je ne rentre à la maison que le vendredi. On pourrait croire que cela nuit à ma productivité, eh bé que nenni. Autant je ne fais rien pendant les vacances et les weekends, autant mes nuits sont bavardes, comme si elles voulaient contrebalancer mes journées de 15h, plutôt bien remplies ces derniers mois.
J'ai bouclé le scénario de ce que je pense être mon prochain roman et l'ai confié à qui de droit. Suspense suspense. J'approche de la délivrance côté mayas, au bon sens du terme, et j'ai hâte de l'avoir entre les mains et de voir comment il sera reçu. Je commence aussi très sérieusement à mettre en place mes idées pour un roman l'an prochain. Tout cela fait du bien, ça me requinque de retrouver mon rythme d'autrefois. L'idéal serait de parvenir à utiliser cette belle énergie pour boucler Sang d'Irah 2, mais vraiment c'est au-dessus de mes forces pour le moment. Néanmoins, il me semble que mes récentes expériences m'ont permi d'acquérir de nouvelles méthodes de travail, lesquelles, appliquées à froid au manuscrit déjà quasi bouclé, pourraient venir à bout de la chose et m'aider à débarrasser le mastodonte de tout le pathos qui l'accable...
J'ai vu l'adaptation de la nouvelle de Stephen King aujourd'hui, "La chambre 1408", avec John Cuszac. Au passage, belle performance d'acteur en huis clos et en solitaire, mais si pendant le visionnage c'était "intéressant", en en ressortant j'ai un sentiment d'insatisfaction. C'est léger, mais c'est comme si on était lésé sur la marchandise, comme si on n'était pas allé aussi loin qu'on aurait dû. Pas de véritable angoisse, pas de véritable frayeur, et une fin à la mord-moi trop rapide. Dommage...
dans un peu plus d'un mois je m'envolerai pour le sud de l'Egypte, l'excitation commence à monter.
J'ai bouclé le scénario de ce que je pense être mon prochain roman et l'ai confié à qui de droit. Suspense suspense. J'approche de la délivrance côté mayas, au bon sens du terme, et j'ai hâte de l'avoir entre les mains et de voir comment il sera reçu. Je commence aussi très sérieusement à mettre en place mes idées pour un roman l'an prochain. Tout cela fait du bien, ça me requinque de retrouver mon rythme d'autrefois. L'idéal serait de parvenir à utiliser cette belle énergie pour boucler Sang d'Irah 2, mais vraiment c'est au-dessus de mes forces pour le moment. Néanmoins, il me semble que mes récentes expériences m'ont permi d'acquérir de nouvelles méthodes de travail, lesquelles, appliquées à froid au manuscrit déjà quasi bouclé, pourraient venir à bout de la chose et m'aider à débarrasser le mastodonte de tout le pathos qui l'accable...
J'ai vu l'adaptation de la nouvelle de Stephen King aujourd'hui, "La chambre 1408", avec John Cuszac. Au passage, belle performance d'acteur en huis clos et en solitaire, mais si pendant le visionnage c'était "intéressant", en en ressortant j'ai un sentiment d'insatisfaction. C'est léger, mais c'est comme si on était lésé sur la marchandise, comme si on n'était pas allé aussi loin qu'on aurait dû. Pas de véritable angoisse, pas de véritable frayeur, et une fin à la mord-moi trop rapide. Dommage...
dans un peu plus d'un mois je m'envolerai pour le sud de l'Egypte, l'excitation commence à monter.
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