Sur le forum OUTREMONDE, l'avis d'Esau Cairn
L’accroche du roman est très intrigante, malgré un scénario on ne peut plus classique pour planter le décor. En effet si l’auteur se soumet à l’exercice imposé du cadre géographique, beaucoup de recul est pris avec les contraintes du genre. S’il faut bien imaginer des îles exotiques, situons les à l’est, appelons-les « Iles Levantines », mais laissons-les donc dériver à leur guise. Des contraintes certes, mais sans non plus limiter notre plaisir. La pirouette est plaisante et laisse augurer de bons moments.
Autant pour le lieu, présentons les protagonistes. Avec une belle mise en scène, qui ne verse pas dans l’épique, mais plutôt dans la tension sauvage et barbare. Une tension qui atteint des sommets, notamment à la fin du second chapitre, bien servie par un souffle aride et une écriture sèche qui étreint le lecteur. Celui-ci attend l’arrivée du héros avec impatience - l’apparition d’un Francis Xavier Gordon ou d’un certain Cimmérien ne surprendrait pas tant l’atmosphère est proche des meilleurs textes Howardiens. Le lecteur est prévenu ; âme sensible passe ton chemin, Claire Panier Alix a d’autres Trolls à démembrer, l’influence est revendiquée. Et pourtant …
Arrive donc le héros : Duncan d’Irah. De noble lignée ce Duncan ! Il tire son essence d’un rien d’Aragorn (c’est un sacré compliment, vous ne trouvez pas ?), d’un héritier caché d’Arthur Pendragon, avec un soupçon de caractère indomptable qui pointe sous l’armure, et son destin est forgé par les plus funestes prédictions contre les royaumes civilisés. Notons que la notion de civilisation est ici ambiguë et l’ombre de Xuthal plane, pardon, je m’égare au pied d’un Colosse Noir, sous les portes de la Citadelle Ecarlate, Thugra Khotan m’a ensorcelé, et Khosatral, le Diable d’Airain, me poursuit. Ducan donc, dont le destin, car les Dieux de Jade lui ont accordé la malédiction de vivre dans une époque de fureur, commence où s’arrête parfois celui des héros d’autres sagas. C’est en roi et non en simple mercenaire qu’il doit combattre la menace surgie du fonds des âges archaïques de Trolls lycanthropes monstrueux, tout en déjouant les sombres complots du clergé omnipotent de Nicée. Ne soulevons pas trop le voile du mystère, passons donc sous silence le charismatique Sail, l’Homme-Dieu. « Et l’homme créa un roi » aurait-on pu graver sur son monument funéraire.
Claire Panier-Alix prend un malin plaisir, et nous une délectation immense, à nous surprendre sans cesse, brouillant les pistes et semant son intrigue de rebondissements à contre-pied des standards, nous captivant toujours plus, nous transportant au plus profond d’un récit envoûtant aux péripéties inattendues et pleinement assumées, avec une vigueur et une fougue qui nous tient haletant d’un chapitre à l’autre. Le récit tout en fureur épique est ponctué par de belles envolées lyriques, rares, mais qui s’apprécient d’autant plus. Qu’il me suffise d’ajouter que cette fresque enthousiasmante recèle quelques pépites ciselées dans l’action la plus pure et les cœurs hardis prendront d’assaut les étals des libraires.
Ce roman s’apprivoise peu à peu, révélant paradoxalement assez pudiquement qu’il est beaucoup plus complexe qu’initialement supposé. Les influences multiples décelées dans les premières (centaines de) pages sont surmontées pour produire une tonalité atypique, farouche et impérieuse. Le roman trouve naturellement un second souffle dans une peinture humaine que les auteurs classiques les plus exigeants n’eussent pas reniée. Nul doute que la voix de Claire Panier-Alix ne puisse résonner à l’unisson de ses consoeurs, tant son écriture et son art du récit sont mâles, et sa connaissance des tréfonds de l’âme, intime Les promesses contenues dans ce roman sont fort alléchantes, et si la personnalité de l’auteur est déjà très affirmée, je pense pourtant que nous sommes néanmoins loin d’avoir tout lu.
Un regret, un seul : ne pas avoir lu ce roman plus tôt.
31 mars 2010
Avis de lecteur : Books@lot
Nouvel avis de lecteur (les plus intéressants, finalement :-) celui de Books@lot :
Lorsque l’on commence à lire Sang d’Irah, on se dit que ce livre est très prometteur.
Claire Panier-alix n’écrit pas, elle brode...
L'auteur nous plonge dans un canevas littéraire très intéressant et très pointu du point de vue linguistique.
Il est agréable de trouver, enfin, un texte bien construit où les mots danse pour former un tout très cohérent.
Sous la plume de l’auteur, on sent une culture médiévale très poussée, certainement due à son diplôme d’histoire médiévale.
Quoiqu’il en soit, remarquons que le résumé ne rend pas justice à l’œuvre, car cette histoire, c’est bien plus qu’une banale histoire d’amour entre deux êtres, teintée de politique.
Ce livre, c’est avant tout une formidable histoire d’amitié entre deux hommes, une histoire de bravoure et de respect, une épopée et le combat de toute une vie pour la paix d’un royaume.
Comme le dit ma copinaute Phooka, ce livre est une chanson de geste, pas un récit d’actions et d’aventures propre aux histoires de Fantasy moderne.
Les personnages sont creusés et poussés dans leur infime retranchement.
Claire panier-Alix réussi à faire passer une émotion intense: on les déteste, on les adore, on les plaint à tour de rôle, tout en suivant leurs exploits et leurs trahisons avec délectation.
Les héros sont peints. On voit chaque coup de pinceaux qui agrémentent l’ensemble des individus. Et au fil du temps, chaque trait met en valeur un nouveau trait de caractère qui amplifie l’ambivalence des protagonistes.
Je n’ai vu dans aucun commentaire le fait que l'auteur ait réussi à créer une nouvelle race imaginaire qui se fond parfaitement dans l’histoire : les trolls lycanthropes.
Ils sont là, ils sont présents, on les sent, on les craint, ils nous dégouttent… bref, ils rendent l’histoire vivante.
Est aussi un personnage hors norme : Sail l’homme-dieu d’Orkaz, qui, à mon sens, est le plus marquant des protagonistes du livre.
De cet homme, se dégage une puissance calme et maîtrisée, une force d’esprit incomparable capable de rivaliser avec les hauts faits d’armes de son ami.
Sail est un messie, un guide pour son peuple mais aussi pour le peuple qu’il n’a pas choisi. Et pourtant, il est peu question de religion là-dedans, je dirais qu’il est plutôt question de tradition.
Sail est tout ce qu’on ne dit pas de lui. Il est marquant par son silence, par sa souffrance, par sa réclusion et par son charisme.
Il est un dieu parmi les hommes…
L’auteur ne laisse rien au hasard, tout est dessiné avec minutie et chaque personnage qui apparaît, chaque fait qui est mené est repris par la suite.
Claire Panier-Alix ne crée pas de situation inutile, toutes les questions et les actions posées en début de livre trouvent une conclusion. Et même le passage où apparaît un semblant de réalité de l’Histoire française est intéressant et se dissipe bien dans le récit.
Au final, je dirais qu’il faut absolument lire ce livre quand on aime la Fantasy et les fresques épiques. D’une part, parce que son auteur est français, et ça donne envie de dire « nous aussi, on écrit de bons livres sur l’imaginaire », d’autre part parce qu’il relève le niveau de certaines œuvres que j’ai pu lire précédemment et qui se prétendent « exceptionnelle ».
Par LadyScar
ET UN AUTRE AVIS ICI
Lorsque l’on commence à lire Sang d’Irah, on se dit que ce livre est très prometteur.
Claire Panier-alix n’écrit pas, elle brode...
L'auteur nous plonge dans un canevas littéraire très intéressant et très pointu du point de vue linguistique.
Il est agréable de trouver, enfin, un texte bien construit où les mots danse pour former un tout très cohérent.
Sous la plume de l’auteur, on sent une culture médiévale très poussée, certainement due à son diplôme d’histoire médiévale.
Quoiqu’il en soit, remarquons que le résumé ne rend pas justice à l’œuvre, car cette histoire, c’est bien plus qu’une banale histoire d’amour entre deux êtres, teintée de politique.
Ce livre, c’est avant tout une formidable histoire d’amitié entre deux hommes, une histoire de bravoure et de respect, une épopée et le combat de toute une vie pour la paix d’un royaume.
Comme le dit ma copinaute Phooka, ce livre est une chanson de geste, pas un récit d’actions et d’aventures propre aux histoires de Fantasy moderne.
Les personnages sont creusés et poussés dans leur infime retranchement.
Claire panier-Alix réussi à faire passer une émotion intense: on les déteste, on les adore, on les plaint à tour de rôle, tout en suivant leurs exploits et leurs trahisons avec délectation.
Les héros sont peints. On voit chaque coup de pinceaux qui agrémentent l’ensemble des individus. Et au fil du temps, chaque trait met en valeur un nouveau trait de caractère qui amplifie l’ambivalence des protagonistes.
Je n’ai vu dans aucun commentaire le fait que l'auteur ait réussi à créer une nouvelle race imaginaire qui se fond parfaitement dans l’histoire : les trolls lycanthropes.
Ils sont là, ils sont présents, on les sent, on les craint, ils nous dégouttent… bref, ils rendent l’histoire vivante.
Est aussi un personnage hors norme : Sail l’homme-dieu d’Orkaz, qui, à mon sens, est le plus marquant des protagonistes du livre.
De cet homme, se dégage une puissance calme et maîtrisée, une force d’esprit incomparable capable de rivaliser avec les hauts faits d’armes de son ami.
Sail est un messie, un guide pour son peuple mais aussi pour le peuple qu’il n’a pas choisi. Et pourtant, il est peu question de religion là-dedans, je dirais qu’il est plutôt question de tradition.
Sail est tout ce qu’on ne dit pas de lui. Il est marquant par son silence, par sa souffrance, par sa réclusion et par son charisme.
Il est un dieu parmi les hommes…
L’auteur ne laisse rien au hasard, tout est dessiné avec minutie et chaque personnage qui apparaît, chaque fait qui est mené est repris par la suite.
Claire Panier-Alix ne crée pas de situation inutile, toutes les questions et les actions posées en début de livre trouvent une conclusion. Et même le passage où apparaît un semblant de réalité de l’Histoire française est intéressant et se dissipe bien dans le récit.
Au final, je dirais qu’il faut absolument lire ce livre quand on aime la Fantasy et les fresques épiques. D’une part, parce que son auteur est français, et ça donne envie de dire « nous aussi, on écrit de bons livres sur l’imaginaire », d’autre part parce qu’il relève le niveau de certaines œuvres que j’ai pu lire précédemment et qui se prétendent « exceptionnelle ».
Par LadyScar
ET UN AUTRE AVIS ICI
23 mars 2010
15 mars 2010
13 mars 2010
Chronique de Sang d'Irah sur L'Art de Lire
avis de lecteur :
http://artdelire.blogspot.com/2010/03/claire-panier-alix-sang-dirah.html
en copié-collé :
Toute terre a ses héros! Tout domaine a son maître et ses légendes. Des légendes qui ne voient pas forcément des chevaliers d'argent combattre des dragons. Parfois, ces héros sont simplement des hommes qui combattent pour leur honneur, et pour leurs principes. Ils ne combattent pas pour eux, ils combattent pour les autres. Et Duncan d'Irah fait partie de ces hommes. Pétri des grands principes de la chevalerie, il mène sa barque en décalage du monde qui l'entoure. C'est peut-être ce qui va le sauver. Ou peut-être pas....
Ce matin-là, lorsqu'il se rend à la cour de la reine de Nicée, il est heureux. Elle est sa promise depuis l'enfance et ils s'aiment tous deux. Lui, le seigneur d'Irah va se retrouver sous peu marié à la femme de sa vie dont il est également le vassal. La boucle sera alors bouclé.
Mais les choses se compliquent lorsque la guerre se déclare avec les terres des Trolls lycanthropes de la Kurstanie. Ils sont alliés avec les hommes du désert de l'Homme-Dieu d'Orkaz. La Guerre débute et les vérités s'éclairent sous une lumière peu réjouissante pour notre chevalier. Sa dulcinée n'est pas totalement innocente de tous ses massacres. Au nom de la Jade, elle a levé de nouveaux impôts et accablés encore un peu plus ces peuples appauvris par la rigueur naturelle de leurs territoires. Les incompréhensions s'enchaînent, la tension monte et les camps se délient aussi vite que les morts s'amoncellent. Et au milieu de tous ces événements, il y a l'amour de Duncan d'Irah et de Maryanor de Nicée qui vont de déconvenues en déconvenues. Il n'y a rien de pire que la trahison de l'être aimé. Sauf peut être l'envie à tout prix de pardonner...
Les héros de ce roman fleuve sont ce couple épris l'un de l'autre qui luttent contre les remous du fleuve de leur vie. L'un a envie de comprendre et de pardonner pendant que l'autre se laisse totalement porter par le courant. La reine Nicée aime sentir le poids de la couronne et elle le fait bien sentir à son amant. Il n'est pas question de la perdre, quitte à perdre l'estime de Duncan. Du coup, vous pouvez en douter, le personnage de Maryanor est loin d'être un modèle de vertu. Et pourtant, rien n'est simple. L'auteur ne tombe à aucun moment dans le manichéisme. Maryanor n'est pas cette peste prête à tout pour le pouvoir, et Duncan n'est pas non plus ce preux chevalier blanc qui ne verse le sang que pour la bonne cause. Ils ont tous deux leurs défauts et leurs failles dans la cuirasse.
Ici, il est question d'une saga qui s'écoule sur pas moins de quarante ans. Il s'agit de soft fantasy: les peuples ne sont pas sont que nous connaissons mais ils s'en inspirent fortement. Par exemple, le peuple d'Orkaz est très largement inspiré des égyptiens antiques. La première partie tourne autour de la guerre, puis elle se finit. Là, on a un doute parce qu'il reste la moitié du roman encore... Hé ben non! L'auteur rebondit en se servant d'un personnage secondaire apparut au cours de cette première partie. Par conséquent, on repart dans une autre direction. Et c'est là une très grande force de ce roman, Claire ne cesse jamais de piocher dans son catalogue de personnages secondaires pour rebondir et relancer la machine. Par exemple, la quatrième partie du roman est la dernière et plus courte. On se dit qu'après tout cela, elle va nous pondre un épilogue calme et sympa. Hé bien! Là, elle repart en laissant un peu Duncan et Maryanor mais en nous narrant les déconvenues d'un général de l'armée du seigneur-roi d'Irah. Et c'est reparti.
C'est un vrai pavé, et il n'y a pas un mot de trop. Tout est calculé au millimètres près. A ce stade, ça relève de la dentelle.
http://artdelire.blogspot.com/2010/03/claire-panier-alix-sang-dirah.html
en copié-collé :
Toute terre a ses héros! Tout domaine a son maître et ses légendes. Des légendes qui ne voient pas forcément des chevaliers d'argent combattre des dragons. Parfois, ces héros sont simplement des hommes qui combattent pour leur honneur, et pour leurs principes. Ils ne combattent pas pour eux, ils combattent pour les autres. Et Duncan d'Irah fait partie de ces hommes. Pétri des grands principes de la chevalerie, il mène sa barque en décalage du monde qui l'entoure. C'est peut-être ce qui va le sauver. Ou peut-être pas....
Ce matin-là, lorsqu'il se rend à la cour de la reine de Nicée, il est heureux. Elle est sa promise depuis l'enfance et ils s'aiment tous deux. Lui, le seigneur d'Irah va se retrouver sous peu marié à la femme de sa vie dont il est également le vassal. La boucle sera alors bouclé.
Mais les choses se compliquent lorsque la guerre se déclare avec les terres des Trolls lycanthropes de la Kurstanie. Ils sont alliés avec les hommes du désert de l'Homme-Dieu d'Orkaz. La Guerre débute et les vérités s'éclairent sous une lumière peu réjouissante pour notre chevalier. Sa dulcinée n'est pas totalement innocente de tous ses massacres. Au nom de la Jade, elle a levé de nouveaux impôts et accablés encore un peu plus ces peuples appauvris par la rigueur naturelle de leurs territoires. Les incompréhensions s'enchaînent, la tension monte et les camps se délient aussi vite que les morts s'amoncellent. Et au milieu de tous ces événements, il y a l'amour de Duncan d'Irah et de Maryanor de Nicée qui vont de déconvenues en déconvenues. Il n'y a rien de pire que la trahison de l'être aimé. Sauf peut être l'envie à tout prix de pardonner...
Les héros de ce roman fleuve sont ce couple épris l'un de l'autre qui luttent contre les remous du fleuve de leur vie. L'un a envie de comprendre et de pardonner pendant que l'autre se laisse totalement porter par le courant. La reine Nicée aime sentir le poids de la couronne et elle le fait bien sentir à son amant. Il n'est pas question de la perdre, quitte à perdre l'estime de Duncan. Du coup, vous pouvez en douter, le personnage de Maryanor est loin d'être un modèle de vertu. Et pourtant, rien n'est simple. L'auteur ne tombe à aucun moment dans le manichéisme. Maryanor n'est pas cette peste prête à tout pour le pouvoir, et Duncan n'est pas non plus ce preux chevalier blanc qui ne verse le sang que pour la bonne cause. Ils ont tous deux leurs défauts et leurs failles dans la cuirasse.
Ici, il est question d'une saga qui s'écoule sur pas moins de quarante ans. Il s'agit de soft fantasy: les peuples ne sont pas sont que nous connaissons mais ils s'en inspirent fortement. Par exemple, le peuple d'Orkaz est très largement inspiré des égyptiens antiques. La première partie tourne autour de la guerre, puis elle se finit. Là, on a un doute parce qu'il reste la moitié du roman encore... Hé ben non! L'auteur rebondit en se servant d'un personnage secondaire apparut au cours de cette première partie. Par conséquent, on repart dans une autre direction. Et c'est là une très grande force de ce roman, Claire ne cesse jamais de piocher dans son catalogue de personnages secondaires pour rebondir et relancer la machine. Par exemple, la quatrième partie du roman est la dernière et plus courte. On se dit qu'après tout cela, elle va nous pondre un épilogue calme et sympa. Hé bien! Là, elle repart en laissant un peu Duncan et Maryanor mais en nous narrant les déconvenues d'un général de l'armée du seigneur-roi d'Irah. Et c'est reparti.
C'est un vrai pavé, et il n'y a pas un mot de trop. Tout est calculé au millimètres près. A ce stade, ça relève de la dentelle.
SANG D'IRAH : 2 avis de lecture publiés sur Mythologica
08 mars 2010
SANG d'IRAH par l'Autre Monde (90.9 FM)
c'est ici
Présentation du site suivie d'un copié-collé de l'article:
roman broché/492p.
Date de parution : 11 janvier 2010
ISBN : 978-2-84228-383-4
Présentation du site suivie d'un copié-collé de l'article:
(Soyez les bienvenus sur le site internet de L’Autre Monde.
L’autre Monde est une émission de radio diffusée sur les ondes du 90.90 Fm en Indre et Loire le jeudi de 21h30 à minuit et en direct sur internet :
http://www.radio-portugal.net/nous_ecouter.htm.
Nous vous proposons chaque semaine des nouveautés underground musicales, mais également des coups de cœur plus anciens, des chroniques littéraires et cinématographiques.
Pour vous faire une petite idée de la chose, allez faire un tour du côté de la section playlist.
Vous retrouverez dans ce site l’esprit de l’émission, avec les news , l’agenda des concerts, les playlists, nos chroniques des cds reçus, les sorties de films, dvd, romans, les interviews réalisées soit à l’antenne en direct soit par mail sur le site, sans oublier nos liens et nos contacts.)
roman broché/492p.
Date de parution : 11 janvier 2010
ISBN : 978-2-84228-383-4
J’attendais beaucoup de ce roman de fantasy de Claire Panier Alix. Je n’ai pas été déçu.
Cette auteure française spécialiste de Tolkien et du mythe arthurien vous propose un roman singulier et passionnant. Elle a su utiliser les codes du genre sans tomber dans le cliché, bien au contraire, elle les reprend pour les détourner et vous surprendre.
Le Sang d’Irah est un roman de Fantasy qui va vous faire découvrir toute la vie d’une ile-continent oubliée : Nopalep’am Brode. Cette ile est divisée en 4 royaumes. Au nord les Trolls-lycanthropes de Kurstanie, au Sud le désert d’Orkaz dominé par un Homme-Dieu, à l’est le Royaume Nicée qui ne cesse de guerroyer et à l’ouest le royaume forestier d’Irah. Alors que Ducan d’Irah est le promis de Maryanor, héritère de Nicée, depuis leur plus jeune age, et que tous deux s’aiment, les impératifs politiques et militaires vont bouleverser leur destin et par là même l’avenir de Nopalep’am. Sous l’influence de ses prêtres, Maryanor va décider de s’unir de force à Sail, souverain et Homme-Dieu d’Orkaz et temporairement allié avec les abominables et brutaux Trolls. Mais la cérémonie de soumission de Sail ne va pas se dérouler comme prévu. Alors qu’il devait être asservi à la volonté de Maryanor, celui-ci va pouvoir échanger ses émotions avec elle. Cela ne va pas manquer de troubler Maryanor qui était si pleine de certitude. Mais c’est surtout l’arrivée de Nicolas de Talmont qui va provoquer un véritable cataclysme sur Nopalep’am Brode.
Vous allez suivre la vie des différents souverains de ces 4 royaumes sur plusieurs décennies. Vous entendrez leurs sentiments les plus intimes et aurez le cœur brisé en même temps qu’eux. Vous comprendrez pourquoi la raison doit parfois l’emporter sur les sentiments. Et dans le même temps vous vous révolterez face à ces choix absurdes. Votre colère montera à son paroxysme lorsque les trahisons ne pourront être déjouées. Et vous aurez du mal à quitter ces personnages tous aussi charismatiques les uns que les autres lorsqu’il sera temps de tourner la dernière page.
Le fait de suivre sur de nombreuses années les moments les plus intenses de la vie de tous ces personnages et la qualité d’écriture de Claire Panier Alix, vous donne l’impression d’avoir assisté à tous ces événements et de relire vos propres mémoires. Vous aurez la sensation d’être dans les chambres où les décisions douloureuses sont prises, de vous trouver l’arme à la main lors des affrontements… La dizaine de protagonistes est extrêmement charismatique. Ils ont beau vivre sur une île qui nous est totalement inconnue, vous auriez très certainement réagis comme eux. Ce qui les rend très proches de vous. Et les accompagner en connaissant tant de parties de leurs vies en fait de véritables compagnons de route.
Cette magie est tellement rare en littérature qu’il est impensable que vous passiez à côté de ce roman.
Claire Panier Alix signe, avec Sang d’Irah, une œuvre inoubliable.
Cette auteure française spécialiste de Tolkien et du mythe arthurien vous propose un roman singulier et passionnant. Elle a su utiliser les codes du genre sans tomber dans le cliché, bien au contraire, elle les reprend pour les détourner et vous surprendre.
Le Sang d’Irah est un roman de Fantasy qui va vous faire découvrir toute la vie d’une ile-continent oubliée : Nopalep’am Brode. Cette ile est divisée en 4 royaumes. Au nord les Trolls-lycanthropes de Kurstanie, au Sud le désert d’Orkaz dominé par un Homme-Dieu, à l’est le Royaume Nicée qui ne cesse de guerroyer et à l’ouest le royaume forestier d’Irah. Alors que Ducan d’Irah est le promis de Maryanor, héritère de Nicée, depuis leur plus jeune age, et que tous deux s’aiment, les impératifs politiques et militaires vont bouleverser leur destin et par là même l’avenir de Nopalep’am. Sous l’influence de ses prêtres, Maryanor va décider de s’unir de force à Sail, souverain et Homme-Dieu d’Orkaz et temporairement allié avec les abominables et brutaux Trolls. Mais la cérémonie de soumission de Sail ne va pas se dérouler comme prévu. Alors qu’il devait être asservi à la volonté de Maryanor, celui-ci va pouvoir échanger ses émotions avec elle. Cela ne va pas manquer de troubler Maryanor qui était si pleine de certitude. Mais c’est surtout l’arrivée de Nicolas de Talmont qui va provoquer un véritable cataclysme sur Nopalep’am Brode.
Vous allez suivre la vie des différents souverains de ces 4 royaumes sur plusieurs décennies. Vous entendrez leurs sentiments les plus intimes et aurez le cœur brisé en même temps qu’eux. Vous comprendrez pourquoi la raison doit parfois l’emporter sur les sentiments. Et dans le même temps vous vous révolterez face à ces choix absurdes. Votre colère montera à son paroxysme lorsque les trahisons ne pourront être déjouées. Et vous aurez du mal à quitter ces personnages tous aussi charismatiques les uns que les autres lorsqu’il sera temps de tourner la dernière page.
Le fait de suivre sur de nombreuses années les moments les plus intenses de la vie de tous ces personnages et la qualité d’écriture de Claire Panier Alix, vous donne l’impression d’avoir assisté à tous ces événements et de relire vos propres mémoires. Vous aurez la sensation d’être dans les chambres où les décisions douloureuses sont prises, de vous trouver l’arme à la main lors des affrontements… La dizaine de protagonistes est extrêmement charismatique. Ils ont beau vivre sur une île qui nous est totalement inconnue, vous auriez très certainement réagis comme eux. Ce qui les rend très proches de vous. Et les accompagner en connaissant tant de parties de leurs vies en fait de véritables compagnons de route.
Cette magie est tellement rare en littérature qu’il est impensable que vous passiez à côté de ce roman.
Claire Panier Alix signe, avec Sang d’Irah, une œuvre inoubliable.
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