13 août 2007

Coup de gueule et mise au point

Depuis un peu plus d’un an, suite à des discussions houleuses concernant des contre-vérités et des propos insultants à l’égard des auteurs de fantasy français et de leurs éditeurs, ou à mes prises de position pour défendre Nestiveqnen, je suis la cible régulière d’insultes et de calomnies de la part d’une toute petite poignée d’internautes.
Ils sévissent sur au moins deux forums, et leurs posts sont tellement outranciers qu’ils ne méritent pas qu’on s’attarde à leur répondre. Bien que le portrait qu’on essaie de faire de moi fasse sourire ceux qui me connaissent, et intrigue ceux qui ont été amenés à me rencontrer à l’occasion de dédicaces ou de dîners, ce petit jeu perdure et devient plus pervers. Je vais donc suivre les conseils avisés de mon cercle d’amis – tous bien ancrés dans le milieu de la SFF, habitués donc à voir des types à l’ego démesuré se donner de l’importance en se défoulant sur leur clavier, bien cachés derrière un pseudo – et prendre le large pour me concentrer sur des sujets plus interessants.
J’ai déjà été amenée à ne pas renouveler mon adhésion au club PDE, qui en lui-même n’a rien à voir avec ce problème mais qui, depuis quelques temps, est miné par une partie de ces tristes sires (le féminin serait de rigueur) incapables de se remettre en question une seconde mais prompts à disséminer des rumeurs et des calomnies. Quand on n’est plus la bienvenue, inutile d’insister, et pourtant je dois dire que ces dix dernières années j’ai toujours entretenu d’excellents rapports avec le club, des rapports d’amitié et de soutien.
Par ailleurs, je vais cesser de fréquenter les forums de discussion. Je remercie d’avance les potes qui avaient l’habitude de me tenir informée de ce qui pouvait se dire, de s’abstenir dorénavant. Je connais très bien l’identité – réelle ou virtuelle – des 5 personnes qui s’amusent à cracher leur fiel, et je ne m’abaisserai pas à leur répondre, ni même à expliquer les raisons de cet acharnement façon « vendetta à la mords-moi ».
L’affection et l’estime de gens que j’admire contrebalancent largement le mépris, la condescendance et les insultes gratuites de cette poignée d’acharnés. Les deuils successifs, la douleur, et l’amour de la littérature relativisent grandement l’agacement et la bêtise humaine.

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