... sur mon aptitude à suivre le rythme.
L'autre jour je déclarais forfait devant l'engouement pour MySpace et autre Facebook : pas pour moi,trop handicapée côté progrès pour en comprendre le simple intérêt :-)
Ce dimanche, après avoir relu Melville en écoutant mon cher Brüchner, j'ai fait le tour de ma boîte mail - jusque là tout va bien - et des quelques forums SFFF sur lesquels je soumarine régulièrement. Argh ! le constat n'est pas nouveau, mais sans doute en raison de la violence du contraste entre ma journée à chasser la belle blanche et ces pages de fiel virtuel, j'en ressors sonnée. Ca m'apprendra...
Vraiment, il y a dans le milieu SFFF (sans doute ailleurs aussi mais restons dans ce que l'on connaît, pas vrai ?) des personnages extraordinaires. Il doit s'agir de mutants, capables de surfer 24h/24 7J/7, d'utiliser les forums commes des chattrooms, de déballer avec virulence ou talent (parfois les 2, mais là seule la rareté fait la qualité) leur opinion bien assise. Ca cause, ça insulte, ça déblatère, ça prend un ton docte et méprisant, ou au contraire ça donne des infos pertinentes et passionnantes. Du tac au tac.
Des mutants, j'vous dis !
Mais où trouvent-ils le temps d'avoir une vie sociale, ces gens-là ? Une vie affective ? Mais quand lisent-ils les textes qu'ils descendent avec tant de verve ? quand les écrivent-ils (mais bon, vu mon rendement, de toute façon je suis out) ?
La main sur le coeur je me prosterne, admirative.
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