Mon plan de vol quand je décide d'écrire un nouveau roman :
PROCEDURE :
I/ LA TAMBOUILLE
1/ définir :
le thème
décors/contexte
Pitch-Description de l’histoire
Préhambule
Prémisse
élément déclencheur
(JE M'INTERROGE ALORS SUR LES CONFLITS :
Problème majeur à résoudre
Problème secondaire à résoudre
sous-intrigue et histoire(s) parallèle(s))
2/ rédiger le 1er synopsis
dessiner la ligne du temps (peut être différente du découpage du texte)
3/ Fiches préliminaires
- personnages (à tenir à jour s’ils changent en cours d’écriture) :
protagoniste(s), antagoniste(s), personnages secondaires
--> leur symbolique, leur rôle, leur histoire antérieure, leur motivation, leur ambiguité, leurs caractéristiques (physique et caractère)
- lieux
II/ LE DECOUPAGE-TYPE POUR LA STRUCTURE DU ROMAN
Va servir de fondation mais va évoluer et se dissoudre dans le texte au fur et à mesure qu’il se construit et prend sa vie propre.
ACTE 1 : le début
Un monde/climat ordinaire. Tout est calme
L’appel de l’aventure (à cause de l’élément déclencheur)
Le refus de l’appel (anti-héros)
La rencontre avec le mentor ou avec la motivation du héros
Le premier seuil/écueil
ACTE 2 : le cœur du roman —> la crise
Alliés et ennemis testent le héros et sa qualité : épreuves
L’approche de la caverne où sont censés avoir lieu révélations et acte de bravoure
Epreuve et récompense ou épreuve et échec
En cas de réussite le héros s’endort sur ses lauriers
En cas d’échec il est en proie au doute
ACTE 3 : le paroxysme de la crise et le dénouement in extremis
Positif : ouvert
Negatif : fermé
Détailler ensuite les parties en chapitres en développant les axes.
En pratique,généralement je ne suis pas du tout le plan établi au préhalable. A force de travailler dessus, il perd de sa substance mais ce travail m'a permi de développer quelque chose d'impossible à retranscrire suivant un schéma détaillé, et seul le pitch reste valable. L'histoire a alors pris la forme d'une espère de toile d'araignée en 3D que j'ai en tête, à la fois de façon "intuitive", très précise, et impossible à résumer. C'est le moment de l'écriture elle-même.
J'écris directement au clavier. Si possible de façon très régulière (tous les jours, à la même heure) plusieurs heures de suite. Cette trame informelle se déroule toute seule, je n'ai qu'à laisser venir.
Je fais des tirages de chaque partie écrite et la corrige sur papier : relecture (parfois découverte), biffage, corrections de forme, travail de la langue... Je saisis les modifications et refais un tirage, etc..
Par contre, une fois le premier jet terminé (pour moi, le manuscrit terminé (début-milieu-fin, sans tenir compte des multiples corrections déjà apportées), je fais une relecture linéaire, et je vérifie le fond, la cohérence, le rythme, la résonnance...
Vient alors la longue période de souffrance (hi hi hi) : un travail en millefeuille, relecture/correction relecture/déplacement relecture/suppression... Le lissage peut durer éternellement, c'est sans fin. Souvent, ça bloque. Quelque chose d'indéfinissable me gène, tenant au rythme ou bien au découpage.
Il me faut donc trouver des lecteurs-test pour qu'ils mettent des mots - le cas échéant - sur ce qui ne va pas. Une fois le manuscrit récupéré, je dois encore me faire violence, cette fois pour être de bonne foi et accepter les remarques que j'ai pourtant réclamées... Après examen et réajustement... relecture, encore, pinaillage, corrections...
ah si seulement on pouvait s'en tenir au plan-type du début ! aux fiches des personnages ! voire même au pitch linéaire et simple !
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