"Comme le goéland sans patrie replie ses ailes au coucher du soleil et s'abandonne à la berceuse des flots, ainsi à la tombée du soir le Nantuckais, loin de toute terre, ferle ses voiles et s'étend cependant que sous son oreiller même défilent des troupes de morses et de baleine"
je le redis : il faut lire et relire et murmurer Moby Dick !
Melville, je t'aime depuis longtemps, tu m'as accompagnée en bien des circonstances, tu m'as procuré de l'enthousiasme, de la ferveur, tu m'as endeuillée, tu as nourri mes rages et sublimé certains élans que je ne peux décrire ici. Tu n'es pas le seul, parmi mes chéris, mais tiens, là, en ce moment, tu es mon préféré - Meyrinck me pardonnera, pour une fois.
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